À propos de la guerre de 14-18, un passage d’Ernst Jünger

Hier soir, vu sur le programme de Télérama, diffusion par France 2 de la suite du documentaire (2012) intitulé Apocalypse : la première guerre mondiale (3/5 et 4/5), avec images colorisées (le noir et blanc fait sans doute trop historique) et bruitages de bombardements ad hoc.

J’ai repris mon livre d’Ernst Jünger, Orages d’acier (Folio N° 589, 1974), j’avais marqué cette page avec un emballage de caramel Lutti et un épais trait d’encre.

Dominique Autrou (un ami et très fidèle lecteur) me rappelle fort à propos que j’avais déjà cité ce livre dans Le Chasse-clou : mais c’était alors, en novembre 2008, sans bande-son !

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Jünger2_DH

Jünger3_DH(Scans : cliquer pour agrandir.)

(Ernst Jünger, Orages d’acier, lecture par D.H.)

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8 réflexions sur “À propos de la guerre de 14-18, un passage d’Ernst Jünger

  1. brigetoun dit :

    écouter et rencontrer nom (aime votre façon de lire)

  2. Merci pour cette lecture qui nous rappelle que la souffrance fut identique des deux côtés des tranchées, où toute une génération d’enfants qui avaient l’âge de mes fils aujourd’hui, ont trouvé la mort immédiate ou différée par le gaz.
    Nous avons donc 4 ans pour commémorer l’horreur dont peut être capable la nature humaine, et nous souvenir de notre côté obscur, 4 ans pour ne pas oublier et pour tenter de nous en affranchir, afin que plus jamais la guerre ne nous déchire…

    • @ mchristinegrimard : « Le Feu », comme disait Henri Barbusse, a pris dorénavant d’autres couleurs… sans doute plus « pacifiques » mais aux effets assez désastreux dans leur genre (il suffit de parler de « guerre économique »).

  3. Ce morceau d’Ernst Jünger, avec ce papier jauni par le seul travail du temps. cela vaut à lui seul plus que cent documentaires « colorisés » sous l’impulsion d’ajouter de la sensation ou d’enlever de l’authenticité.
    Je préfère le témoignage de ces paroles qui se chargent du poids de la vérité la plus incommode plutôt que l’efficace brutalité d’images « qui n’auraient pas besoin de commentaire »

  4. Dom A. dit :

    Contrairement à ce que je pensais ma mémoire est encore bonne.
    «L’internet» comme aurait (sûrement) dit mon grand-père dispense décidément de multiples bienfaits.

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