Vers la fin de la visite, après avoir longé la fresque émouvante avec la citation de Rainer Maria Rilke et contemplé le Christ enfourchant l’ânesse, on retrouve l’écrivain Yannick Haenel près de l’entrée. Deux de ses livres, achetés à la librairie intérieure juste à côté, seront ainsi dédicacés : À mon seul désir (Argol éditions 2005, Poche Argol 2019) et La Solitude Caravage (Fayard 2019, Folio N°6835, 2021).
Ce fut un plaisir de parler avec lui de La Dame à la licorne (il vint durant six mois au musée pour noter ses impressions dans la salle magique) : « le stade du miroir », parabole de Jacques Lacan pouvant adhérer à la tapisserie La Vue, se reflétait logiquement dans le titre et le sujet qu’il avait choisis pour cette « immersion » artistique d’avril à septembre 2004 et qu’il ressentait ici encore, mais cette fois dans un nouvel écrin moderne.
Dehors, Paris au grand soleil, ciel bleu dépourvu de fleurs de lys au-dessus du boulevard Saint-Michel : les nuages galopent tout là-haut comme des licornes sans entraves.
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(Gilles Binchois, Adieu Adieu mon joileux souvenir)
[ ☞ FIN ]