(Scans : cliquer pour lire ces extraits du livre publié par Belfond en 1973.)
Samedi matin, je regarde la vue depuis la chambre de l’hôtel qui nous héberge, et qui prétend indûment (voir ici) occuper l’ancienne demeure de Darius Milhaud : le trompe-l’œil de sa façade, encadrée par la quincaillerie Bricorama, aurait dû nous mettre la puce à l’oreille.
Il est vrai que Maryse Joissains-Masini, la maire d’Aix-en- Provence, élue à la tête de la municipalité depuis mars 2001, avait failli faire démolir cette maison historique pour laisser la place, notamment, à un casino, avant que Serge Dassault ne s’en alarme (son père Marcel était le cousin germain de Darius) et que le ministre de la Culture de l’époque, Jean-Jacques Aillagon, ne fasse inscrire ce bâtiment au titre des Monuments historiques le 28 novembre 2002.
L’expo actuelle sur Albert Camus (dont l’édile aurait déjà fait annuler une première tentative) lui aura sans doute donné quelques boutons de fièvre. Elle l’a peut-être, in petto, trouvée aussi « illégitime » que l’élection présidentielle de François Hollande, l’homme « aux petits bras » !
En remontant une fois encore le cours Mirabeau, je me dirige maintenant vers le musée Granet : il n’ouvrira sa grande porte rouge qu’à midi pile, j’ai donc tout mon temps.
(Photos : cliquer pour agrandir.)
(Darius Milhaud, Le Bœuf sur le toit)
[ ☛ à suivre ]