la grave et malicieuse étrangeté de Benjamin Perret, et le petit frisson d’aventure des vieux ascenseurs où on regarde défiler les paliers, j’en ai coincé mon mac
bonjour
@ brigetoun : je m’en voudrais… (en jetant un œil sur les 73 vidéos que j’ai postées à partir de YouTube, j’en ai effacé une par erreur… donc il n’y en a plus que 72 !).
aux normes cet ascenseur ?! magnifique. Le mien, depuis peu, parle « Vous êtes au rez-de-chaussée »… et c’est insupportable, de quoi préférer, presque ! l’escalier ! et puis, je croyais lire assez vite mais non, le texte défile un peu vite pour moi. De quoi me rendre modeste en la matière.
@ EmmanuelleT : on connaît depuis longtemps la « musique d’ascenseur » inventée aux States.
Maintenant, le « discours d’ascenseur » diffusera aussi peut-être bientôt des pubs ou des avertissements comme dans les cinémas MK2 (« Veuillez éteindre et ne pas utiliser votre portable, comme en voiture, c’est un conseil de la Sécurité routière » !).
@ Elise : en tout cas, j’en suis sorti vivant.
L’ascenseur qui parle devrait le faire aussi en plusieurs langues, comme dans le métro à l’approche des gares parisiennes.
Le texte de la vidéo, trop rapide : c’est justement pour le ralentir que je ne l’ai pas mis en déroulant, car je n’ai pas réussi à faire marcher la fonction spéciale. Mais cela incite à revoir le film…
Très engageante aventure ! Mais pourquoi cette grille à l’étage de destination ne s’ouvre-t-elle pas ? Le monsieur mystérieux (qui se reflète juste un instant dans les coulisses invisibles) a peut-être changé d’avis. Il a décidé de reporter son rendez-vous, ou alors de céder aux pulsions libératoires de la fuite.
On dirait que l’immeuble où se trouve l’appartement qu’il devait visiter ne lui convient plus, pour quelque raison elle aussi mystérieuse.
Peut-être, à l’arrivée, il a reconnu dans le palier sombre la plaque redoutable du cabinet de son ancien dentiste, dont il ne peut pas oublier les lunettes en forme de jumelles…
Au contraire, j’ai aimé la rapidité du texte, marquant la petite anxiété du « passager » en contraste évident avec la lenteur (à la Hitckock) de l’ascenseur !
@ biscarrosse2012 : il semble aller plus vite au retour qu’à l’aller (il se fait la Malle ?)… D.H.
haha Ce qui est très drôle aussi, ce sont les autres vidéos que youtube nous propose à la fin…
Paris est plein de ces petits ascenseurs magiques, transparents et un peu brusques, coincés dans les antiques cages d’escaliers… Un vrai trésor…
@ EmmanuelleT : j’en ai vu une sur l’immobilier, ça doit être par association automatique de mots…
Oui, petites cages à oiseaux qui existent encore ici ou là avant que ne soient effacées un jour toutes traces de Roux & Combaluzier ou de leurs cousins…
Le texte de Benjamin Péret devrait figurer en bonne place dans la » bibliothèque de Babel » de Jorge Luis Borges. Quant au petit film accompagnateur, on peut y voir une allégorie de l’ascenseur social, bien plus rapide dans sa descente que dans sa montée.
Même si ce n’est pas (encore) » Ascenseur pour l’échafaud « . Le procédé que vous utilisez de cadrage me fait penser à un film de François Truffaut: » La peau douce « . Une scène se déroulant dans un ascenseur ( lieu de toutes les tentations ou fantasmes ) et semblant durer une éternité pour notre plus grand plaisir.
ou alors simplement avoir oublié le pain… (monter ou descendre, il en restera toujours quelque chose) (plan séquence qui prend pour référence « la corde » de Sir Alfred, je suppose)
@ PdB : Non, je n’y ai pas pensé… car dans les ascenseurs, ce sont plutôt des câbles (comme dans ce célèbre film du grand Sam, si tu vois de qui je veux parler !)…
@ PdB : ah, ce Straw dogs !
Les ascenseurs, prochainement tous équipés de caméras de « vidéoprotection », nous rappellent l’époque des grooms à la Spirou !
la grave et malicieuse étrangeté de Benjamin Perret, et le petit frisson d’aventure des vieux ascenseurs où on regarde défiler les paliers, j’en ai coincé mon mac
bonjour
@ brigetoun : je m’en voudrais… (en jetant un œil sur les 73 vidéos que j’ai postées à partir de YouTube, j’en ai effacé une par erreur… donc il n’y en a plus que 72 !).
Comme ce commentaire me fait vraiment rire avec l’expression, qui pourrait se généraliser, « j’en ai coincé mon mac », comme coincer la bulle…
@ EmmanuelleT : une bulle financière, alors !
aux normes cet ascenseur ?! magnifique. Le mien, depuis peu, parle « Vous êtes au rez-de-chaussée »… et c’est insupportable, de quoi préférer, presque ! l’escalier ! et puis, je croyais lire assez vite mais non, le texte défile un peu vite pour moi. De quoi me rendre modeste en la matière.
euh c’est insupportable mais c’est peut-être une norme pas mal pour les aveugles, non…? la ville leur devient progressivement possible…
@ EmmanuelleT : on connaît depuis longtemps la « musique d’ascenseur » inventée aux States.
Maintenant, le « discours d’ascenseur » diffusera aussi peut-être bientôt des pubs ou des avertissements comme dans les cinémas MK2 (« Veuillez éteindre et ne pas utiliser votre portable, comme en voiture, c’est un conseil de la Sécurité routière » !).
mk2 insupportables avant séances (on ne va plus y aller tant pis)
@ Elise : en tout cas, j’en suis sorti vivant.
L’ascenseur qui parle devrait le faire aussi en plusieurs langues, comme dans le métro à l’approche des gares parisiennes.
Le texte de la vidéo, trop rapide : c’est justement pour le ralentir que je ne l’ai pas mis en déroulant, car je n’ai pas réussi à faire marcher la fonction spéciale. Mais cela incite à revoir le film…
Le texte a lui aussi pris l’ascenseur : un défilement trop rapide pour en saisir le sens. Peut-être n’étais-je pas encore suffisamment éveillé.
@ jeandler : il est dans le rythme métronomique.
Nous n’avons pas le même diapason.
@ jeandler : ceux fabriqués en Chine sonnent faux. D.H.
Très engageante aventure ! Mais pourquoi cette grille à l’étage de destination ne s’ouvre-t-elle pas ? Le monsieur mystérieux (qui se reflète juste un instant dans les coulisses invisibles) a peut-être changé d’avis. Il a décidé de reporter son rendez-vous, ou alors de céder aux pulsions libératoires de la fuite.
On dirait que l’immeuble où se trouve l’appartement qu’il devait visiter ne lui convient plus, pour quelque raison elle aussi mystérieuse.
Peut-être, à l’arrivée, il a reconnu dans le palier sombre la plaque redoutable du cabinet de son ancien dentiste, dont il ne peut pas oublier les lunettes en forme de jumelles…
@ biscarrosse2012 : tout simplement pour faire un seul plan-séquence… (le dentiste ne loge pas là) !
Au contraire, j’ai aimé la rapidité du texte, marquant la petite anxiété du « passager » en contraste évident avec la lenteur (à la Hitckock) de l’ascenseur !
@ biscarrosse2012 : il semble aller plus vite au retour qu’à l’aller (il se fait la Malle ?)… D.H.
Des hauts et des bas. Entre deux : l’expectative. C’est un train à la verticale au paysage insaisissable.
@ Désormière : belle formule !
Heureusement, la gare est vraiment proche…
haha Ce qui est très drôle aussi, ce sont les autres vidéos que youtube nous propose à la fin…
Paris est plein de ces petits ascenseurs magiques, transparents et un peu brusques, coincés dans les antiques cages d’escaliers… Un vrai trésor…
@ EmmanuelleT : j’en ai vu une sur l’immobilier, ça doit être par association automatique de mots…
Oui, petites cages à oiseaux qui existent encore ici ou là avant que ne soient effacées un jour toutes traces de Roux & Combaluzier ou de leurs cousins…
Le texte de Benjamin Péret devrait figurer en bonne place dans la » bibliothèque de Babel » de Jorge Luis Borges. Quant au petit film accompagnateur, on peut y voir une allégorie de l’ascenseur social, bien plus rapide dans sa descente que dans sa montée.
@ godart : c’est donc le « descenseur social » !
(entre nous, le retour est une question de cadrage…)
Même si ce n’est pas (encore) » Ascenseur pour l’échafaud « . Le procédé que vous utilisez de cadrage me fait penser à un film de François Truffaut: » La peau douce « . Une scène se déroulant dans un ascenseur ( lieu de toutes les tentations ou fantasmes ) et semblant durer une éternité pour notre plus grand plaisir.
@ godart : il est ressorti récemment…
C’est peut-être l’ombre d’un doute qui est à l’origine de cette brève hésitation
@ dominique autrou : ce n’est pas tout à fait « Vertigo » !
ou alors simplement avoir oublié le pain… (monter ou descendre, il en restera toujours quelque chose) (plan séquence qui prend pour référence « la corde » de Sir Alfred, je suppose)
@ PdB : Non, je n’y ai pas pensé… car dans les ascenseurs, ce sont plutôt des câbles (comme dans ce célèbre film du grand Sam, si tu vois de qui je veux parler !)…
Horde Sauvage, Chiens de Paille et Alfredo Garcia : tout ça dans un ascenseur… Eh bien !!!
@ PdB : ah, ce Straw dogs !
Les ascenseurs, prochainement tous équipés de caméras de « vidéoprotection », nous rappellent l’époque des grooms à la Spirou !
Un cauchemar « drôle » !
@ claudiapatuzzi : ou un oxymore one step !