Nous serions des millions ou des milliards, peut-être, propulsés, soufflés dans les airs jusqu’à l’atterrissage sur la digue, la tempête n’avait pas mégoté, nous avions changé d’horizon et maintenant nous n’étions plus recouverts, caressés, même de manière intermittente, par la mer.
Grains de sable trop fragiles, trop petits, sans défense et soumis aux caprices de celui dont le nom figure sur une de ces villas qui possède une vue imprenable sur l’étendue maritime : Éole.
A Bray-Dunes, dimanche vers 13 heures, presque pas un rat (de marée). La plage a été modifiée par les assauts récents des éléments : l’eau, le vent. Quand nous repartirons, après avoir dégusté nos moules-frites, le ciel deviendra plus bleu et à Dunkerque, au FRAC Nord-Pas-de-Calais, l’art se dévoilera enfermé à l’abri dans un bâtiment copié sur celui où des ouvriers œuvrèrent un temps à leur façon.
(Toutes les photos peuvent être agrandies.)
[ ☛ à suivre ]