Une fois passé le grand salon avec ses palmiers métalliques – comme si ces arbres avaient été construits à partir d’avions dézingués par la DCA – on plonge dans la guerre 14-18 (puis celle qui lui succédera).
Nombreuses photos de Jean Cocteau revêtu, un temps, de l’uniforme militaire, beaux portraits « sans visage » de lui-même et d’Apollinaire.
On parcourt les pièces où il a vécu : grand bureau, chambre, avec objets personnels, livres, photographies, bibelots, boîte de pastels Conté, mobilier toujours d’avant-garde…
Tout semble resté immortalisé en l’état et l’ombre du poète (par ce soleil dehors) semble bouger légèrement sur les murs.
(Erik Satie, Parade, for Piano Four Hands, Ragtime du paquebot)
[ ☛ à suivre ]
les photos sont superbes – les mots évocateurs, et j’ai retrouvé le fauteuil qui m’avait frappée enfant dans un reportage
@ brigetoun : le design peut être également poétique !
Quel beau voyage… Merci Dominique.
@ Christiane : on arrivera bientôt en vue du port…
Cette visite nous a permis non pas de nous » immiscer « , mais d’effectuer sous votre regard bienveillant un parcours vivant dans l’univers intime de Jean Cocteau.
@ godart : 🙂
Même avec ces objets uniques et ces œuvres qui parfois me correspondent beaucoup, on a la sensation d’être admis dans un appartement comme il y en a partout à Paris, plutôt que dans un musée. Dans cet esprit, celui qui utilise l’IPad pour photographier doit avertir un certain embarras : « Cocteau nous voit ! »
@ biscarrosse2012 : l’iPad n’est pas très discret, mais les photos, ici, sont autorisées (sans flash), ce qui est vraiment rare !
Vraiment superbe, j’ai vraiment envie d’aller faire une virée la bas, c ‘est pas loin de Paris !
Il y a une ambiance particulière chez lui …on a l’impression d’être chez Cocteau et non pas dans un musée
Un grand merci
@ Laurence : c’est exactement l’impression que l’on ressent, même si les salles attenantes, avec tableaux et photos accrochés aux murs, sont plus classiques.
J’aime la photo avec le palmier métallique et cette intimité avec ces lieux privés, grâce à ton reportage soigné.
@ claudiapatuzzi : là est l’intérêt de cette visite, la symbiose mise en valeur entre l’art et l’existence.
Pas mal, le palmier !
@ Danielle Carlès : 🙂