Cymbales du tympan
à l’éclat insolite
bassinoire dans l’
ombre collée mille
précautions prises
balancier de l’été
avec rythme opiacé
ici l’on dore donc
musique souveraine
la date revient et
s’évanouit déjà si
la plage demeurera
la vague s’obstine
n’oublie jamais le
dernier mot sables
endiablés tamis au
temps grimoire des
incertitudes aussi
légères pourtant à
l’approche miroirs
biseautés coupures
triangle d’un sang
réfléchi rayons de
chaleur en plomb à
fusion lente et la
sueur en larmes de
coton où l’étendue
désert d’Antonioni
à l’identification
rouge pluie de ces
coups de soleil et
marteaux de terres
labourées dans les
vignes en rangs ou
les oliviers alors
fatalistes le ciel
champ de manœuvres
nuages pas si fier
pacifiques masqués
tu ris l’espace te
découpe sur profil
probablement perdu
(Antony, Hauts-de-Seine, 19 juin. Cliquer pour agrandir la photo.)
(Charlie Parker, Segment)