Impossible de ne pas se diriger, une fois arrivés à (ou en) Arles, vers les Alyscamps (« Champs-Élysées » en provençal), nécropole délimitée sur les bords de sa voie par de lourdes sépultures en pierre, et menant à une sorte de chapelle qui sert de rond-point final pour le retour en sens inverse.
J’ai repensé alors au début d’un poème de Paul-Jean Toulet, et j’ai été le relire car il s’était échappé de ma mémoire, à part sa première phrase : mais j’ai retrouvé celle empruntée par Raphaëlle Billetdoux pour le titre de son roman Prends garde à la douceur des choses (Seuil, 1976, prix Interallié).
(Cliquer pour accéder à un texte plus net.)
Ensuite, nous nous sommes rendus pedibus jusque dans la vieille ville qui maintient son air fier et romain.
(Photos : cliquer pour agrandir.)
[ ☛ à suivre ]
photos visites qui font voyager
@ lanlanhue : c’est bien leur simple ambition !
«Prends garde à la douceur des choses» se fusionne très bien avec le petit tableau expressionniste en noir et blanc (et gris) de l’avant-dernière photo.
J’aime énormément aussi ce renversement des Champs Élysées en Alyscamps, avec rond point, qui nous apporte, par réflexe, une idée de calme ancestral dans le tourbillonnant axe parisien…
@ biscarrosse : Alice fout le camp 🙂
Le musée Arlatan est-il ré-ouvert ? J’aimais tant le parcourir, avec la douce surprise, connue cependant, de rencontrer ces dames d’âge mûr, en arlésienne, gardiennes des lieux, puis ce musée fut fermé de longues années pour rénovations.
@ lamaisondesmarguerites : je l’ignore ! Il a peut-être joué les arlésiennes…
Quelle beauté, ce visage antique de la seconde photo !
La cinquième illustre la réputation de l’Arlésienne : on ne la voit pas !
@ Francesca : bien vu(e) !
« Parle tout bas si c’est d’amour » ferait aussi un beau titre de roman…
@ alainlecomte : oui, ce Toulet est une mine…
Elles sont belles ces photos, par contre le texte du poème est erroné !
Ce devrait être « Dans Arle, où sont les Aliscams, » sans « s » à « Arles » sinon la métrique traditionnelle y compte 9 syllabes.
Voilà une version sans erreur (j’espère).
@ Jean-pol Belmont : ce n’est pas le texte qui est erroné, c’est l’orthographe. J’ai capturé tel quel ce site avec drapeau tricolore, garantie de sérieux.
Si votre version est meilleure (mais le titre détonne, alors), tant mieux et merci !
Alyscamps, nom de nom, me fait rêver ;O)
@ walachniewicz : oui, à un livre ou à un film…
Très beau poème, merci!
@ Julien Boutonnier : je transmets à P.-J. Toulet.
en Arles où sont les Alyscamps…
et j’ai oublié la suite.. juste rêvé aux corps qui venaient au fil de l’eau selon la légende
@ brigetoun : vous êtes donc revenue…