On commençait à en remarquer de plus en plus, ici et là, dans les maisons et les appartements, sur les murs des villes, sur les trottoirs mais elles empruntaient quand même les passages protégés, elles s’accrochaient aussi au dos des passants sans qu’ils puissent s’en rendre compte, elles s’en fichaient d’ailleurs, et envahissaient tranquillement l’espace public et privé.
Pour les savants et experts convoqués en catastrophe par la ministre de l’Écologie, il s’agissait ni plus ni moins que de la manifestation d’un effet collatéral du réchauffement climatique. La taille gigantesque des bestioles prouvait les pouvoirs insoupçonnés, et sous-estimés, de la nature attaquée mais rebelle.
Sur le web (forcément), les « réseaux sociaux » s’agitaient beaucoup : partout, désormais, on « speedait » pour les spiders.
(Source : Wikipédia)
(Paris le 12 novembre, rue Alibert, 10e. Cliquer pour agrandir.)