« Duras n’était pas tombée de la dernière pluie ! », j’ai pensé samedi.
Peut-être un rapport avec la météo, Un barrage contre le Pacifique, le soir qui gelait de froid à travers la fenêtre du balcon…
Cette expo sur Marguerite Duras aurait pu être accompagnée en parallèle par tous ses films (qu’elle en soit la scénariste ou la réalisatrice), alors qu’ils n’ont bénéficié d’une projection au Centre Pompidou que du 28 novembre au 20 décembre.
Leur musique – La Musica – me manquait : certes il reste toujours les DVD mais l’espace sur l’écran est restreint, rétréci… « Réduire, dit-il » !
La voix de Delphine Seyrig dans India Song, celle d’Emmanuelle Riva dans Hiroshima mon amour…
Mais ses livres, on y replonge toujours, sans que le format soit une question de dimension. Elle nous serre la gorge, Marguerite, elle sait dire les non-dits, les phrases de silence, elle sait faire entendre la douleur ou la joie, le chant de la mer, le cri du ciel.
J’ai retrouvé l’hommage qui avait été publié en 2006 pour elle (dixième anniversaire de sa mort, le 3 mars 1996) dans la revue en ligne « remue.net », sous l’égide de François Bon : dire que j’avais osé montrer alors mon exemplaire 10 x 18 tout rafistolé de Moderato Cantabile…
Maintenant, il nous reste encore du temps pour lire, pour voir, pour rire, pour croire, pour vivre.
(Il est loisible d’agrandir les photos.)
[ ☛ FIN ]