douze à la douzaine
la tête humaine est parfois animale
et le vice versa dans la vertu
le sang circule cylindrique
le virage glissant peut être mortel
sauf si l’on s’en tire
Pourquoi les ombres seraient-elles
toujours chinoises
leur patience infinie
luit dans le noir
Mélange les couleurs
fais-les s’accoupler
dans l’innocence rose
de leurs portes dévergondées
Milou égaré
petit chien perdu sans collier
les humains sont trop grands pour toi
même s’ils n’ont que deux pattes
Mais ce crâne atterri
recèle des pierreries
la mort est une simple tête
aux dents d’or tranquille
Certaines femmes irradient
on apprend au courant
cette main est agile
et remonte vers vos seins-cibles
Cour de récréation
ou de recréation
les lutins le disputent
aux statues (ce n’est pas encore Pâques)
Tournez le dos
aux vagues et à l’île
qui baigne vos désirs estivaux
d’érotisme
(toutes les photos peuvent être agrandies.)
Totem et t’es fou
déploie tes ailes protectrices
en veillant sur l’audacieuse qui t’invente
Niki joue si bien à l’oiseau étrange
[ ☛ à suivre ]
toutes les photos peuvent et DOIVENT être agrandies
merci à l’oeil, l’appareil du guide poète
@ brigetoun : merci.
(Par suite d’une erreur, j’ai envoyé le numéro 7 et dernier de la série aux abonnés de « Métronomiques » avant celui-ci : mais le [7] paraîtra bien « seulement » demain !)
Un coup de dés jamais – quand bien même lancé dans des circonstances éternelles – du fond d’un naufrage – n’abolira – le hasard.
Mallarmé.
@ Alex : avec mon numéro 7 lancé… fortuitement, il était normal que je croise Quentin Meillassoux !
Un coup de dés jamais n’abolira le bel art.
excellence de l’approche- le poète extrait les trésors de l’œil
@ anna jouy : envie de « légender » un peu !
Une mise en scène prodigieuse ! On a l’impression de participer à l’enlèvement du couvercle d’un tombeau égyptien ou aztèque d’où jaillissent des monstres merveilleux ressemblant parfois aux fantômes de nos processions et passerelles intérieures ! Le commentaire poétique ajoute un quid de suspense qui sert bien à relativiser l’impression de monumentalité de cet hommage Sans Failles à Niki !
@ biscarrosse2012 : merci pour ce commentaire 🙂
J’apprécie ta trouvaille : « hommage Sans Failles à Niki ! » : l’art suscite l’art, comme une boule de neige ou de pluie, c’est sans doute une de ses fonctions les moins détectées…
Le haZard fait bien les choZes, comme diZait le Zigoto à NiKi, K’elle avait rencontré au bal des KatZ’arts.
@ Alex : mais Zorro est reparti !