Reflets dans un œil
prométhéen aussi de
l’emprise escamotée
à la barbe incendie
des broussailles où
de feux mal éteints
les brandons jouent
un remake religieux
la mer s’ouvre avec
des pans ignorés de
l’issue du Livre et
des visages mutilés
des mains coupées à
l’assaut des images
impies il n’y a que
seule foi ce sera à
elle de trancher et
le vautour plane ou
psalmodie son chant
le désert plombe la
répétition le grain
ne meurt quant à ce
turban perturbant à
l’idée noire nous y
dessinons l’horizon
fournaise d’une eau
sèche le puits sera
rebouché il s’écrit
presque cartésien à
la bibliothèque des
souvenirs tout doit
disparaître oui les
soldes durent aussi
en soldats bigarrés
leurs uniformes des
surplus avec Toyota
pick-ups débranchés
de toute musique et
de toute beauté car
personne ne peut se
sauver la balle est
plus rapide que des
lapins sur le champ
de manœuvre cavalez
pauvres victimes l’
herbe était verte à
la vue des clapiers
et des escaliers et
l’enfer c’est cette
terre et le ciel n’
est qu’un mirage de
rotors pour la trop
réelle télé-réalité