En février 2014, le Frac/AP2 (Fonds régional d’art contemporain) de Dunkerque était déjà ouvert depuis deux ans mais la passerelle – un viaduc de Millau en modèle réduit – figurait alors uniquement sur un plan, détaillé durant notre visite d’alors.
Samedi dernier, on pouvait enfin la voir reliant le musée (même si une barrière ne permet pas d’y pénétrer directement par ce chemin) à la plage, tout en franchissant la rivière Vliet.
Ainsi, on peut approcher de l’AP2 (ancien Atelier de préparation N°2) à la bonne hauteur et « naviguer » de près ou de loin par rapport à ses deux « installations » jumelles en forme de hangars.
J’ai vu seulement hier qu’une expo de peintures du musicien de jazz Daniel Humair, Résonance, était proposée du 11 avril au 31 mai : hélas, il était déjà tard et nous devions rentrer at home.
(toutes les photos peuvent être agrandies.)
(Daniel Humair Quartet, Jazz à la Tour, Valse)
Métronomiques 
belles photos … et belle lumière d’un ciel transparent
j’ignorais que Daniel Humair peignait .. vais regarder sur Google images si je trouve un indice de ce que cela donne
@ brigetoun : il a plusieurs baguettes à sa batterie !
belles lignes lumière. je suis allée voir, il peint et en plus est musicien !
@ lanlanhue : marier les deux, tous les musiciens pourraient devenir peintres et manier les pinceaux (et vice-versa) : à moins qu’ils n’estiment que la musique s’étend aussi comme des nappes de couleurs…
ALBUM PHOTO – « Daniel Humair, une création sans fin. »
Texte où par lui-même, Daniel Humair explique comment il a pu mener de front les 2 arts, ses 2 passions, musique et peinture.
Dévoiler le processus de la création.
@ Alex : j’aime bien cette phrase :
« Son instinct installe ses graffitis sur son espace de jeu (comme il joue de la musique, Daniel Humair joue de la peinture).
À remarquer qu’il est qualifié de « Danie » au début, et que Jean Fautrier est cité deux fois dans la même phrase : les peintres peuvent se dédoubler… 🙂
Merci de ces belles photos lumineuses et du lien sur Daniel Humair, pour qui habiter à côté de Caran d’Ache a dû être bigrement incitatif !
@ Francesca : (tu veux dire « à côté de la fabrique… » mais je vois que tu as lu le texte).
Certes, les crayons sont comme des mini-baguettes de tambour : le tout est de ne pas s’emmêler les pinceaux !
le skatteur de la première photo est magnifiquement capturé, ainsi que l’oiseau bleu blanc rouge de la 4° (ce sont ces hasards qui animent parfois les photos) (j’adore)
@ PdB : cet oiseau, non aperçu au moment de la prise de vue, ne laisse pas de m’intriguer puisque je remarque bien ses couleurs mais comme il est flou sur l’image (un flou de Bassan ?) – et n’étant pas du tout ornithologue même si j’adore Olivier Messiaen – je ne peux l’identifier plus avant !
Au vu de sa grande taille et de ses longues pattes, cet oiseau pourrait être un échassier, semblant appartenir à la la famille des grues cendrées, ou un héron cendré puisque son cou semble replié. Difficile à dire de loin, ses ailes tricolores brouillant les pistes. Certains cerf-volants aussi reproduisent parfaitement l’aspect de ces échassiers, avec ce genre de couleur 🙂
@ mchristinegrimard : merci pour cette réponse avisée d’une « chasseuse d’images » maritimes, entre autres.
Ce serait un peu dommage que ce soit un cerf-volant (sauf pour l’enfant qui le tiendrait par une ficelle)…
Cette fois, c’est aux nuages à occuper la première place (avec l’oiseau mystérieux et solitaire !…)
@claudia patuzzi : on dirait qu’ils prennent toujours un malin plaisir à accourir en fin de journée !
Ca valait le coup d’attendre, et de revenir. Ce pont est une riche idée. Simple, et riche.
@ Dom A. : je ne sais si elle rapportera…