Ce « vice impuni »…

… l’est-il vraiment, comme l’alcool ? Les deux semblent pourtant aller si bien ensemble : à moins qu’il ne s’agisse d’écriture au lieu de lecture.

Le type assis là, mercredi dernier (je ne saurai jamais quelle « somme » il était en train de se taper) m’a fait penser un peu à Charles Bukowski, même si d’autres écrivains ont su mélanger les deux plaisirs à un degré plus élevé.

lecture 3.9.15_DH(Paris, avenue Claude Vellefaux, 10e. Cliquer pour agrandir)

(Dizzie Gillespie, Salt Peanuts, 1945)

Tagué , ,

24 réflexions sur “Ce « vice impuni »…

  1. brigetoun dit :

    moi ce serait plutôt le cigare qui serait nécessaire pour accompagner le vice impuni
    On pourrait chercher ce que ce choix induit dans le choix des textes lus

  2. gballand dit :

    J’aime beaucoup ces photos, prises à la volée, qui suggèrent tellement de choses…

  3. Alex dit :

    Individu à l’étrange personnalité… Après les intellos à cheveux longs, arrive la mode des sportifs en jogging… Un esprit sain dans un corps sain !!!

    • @ Alex : je n’ai pas voulu l’interrompre dans sa lecture pour lui demander dans quoi il s’était lancé…

      • Francesca dit :

        Toujours très curieuse de savoir ce que les gens lisent, terrasse de café, rue, bus, métro, je n’aurais pas eu cette délicatesse qui t’honore.

        @ Francesca : Comme il avait l’air d’arriver à la fin, j’aurais mis fin au suspense (supposé) de manière un peu brutale ! 🙂

  4. arlette dit :

    Et que lisait-il ?? c’est vrai , ou alors ces livres laissés là pour un relai de lecture ?? il semble en être à la fin et endormi!!!

  5. jeandler dit :

    Ce marcheur a trouvé ce livre abandonné sur le banc… et déjà en consulte les notes. Passera-t-il le jour ici. Pour un début d’histoire, peut-être de roman : l’homme qui lisait dans la rue.

  6. Anna Urli-Vernenghi dit :

    J’aime beaucoup. Envie de partager un plat de pâtes avec lui…

  7. Désormière dit :

    Pour le livre, à part lui accorder environ 500 pages, je ne saurais en dire davantage. Pour la bière en revanche, je peux affirmer qu’il s’agit d’une Royal Club 8,0%.

  8. Alex dit :

    Il lit peut-être un annuaire téléphonique…

    • @ Alex : et ensuite il cherchera, pendant un bout de temps, une cabine…

      • Alex dit :

        De plus en plus dur de trouver maintenant une cabine téléphonique, et en plus, il faut une carte donc trouver un café- tabac…
        Fâché avec le principe du smartphone, il doit avoir toute une philosophie de la vie, pas facile au quotidien.
        Il n’y a plus de Bottin dans les postes, il a eu de la chance d’en trouver un !

        @ Alex : les téléphones mobiles, les smartphones et les SDF ont eu raison des cabines téléphoniques… Notre lecteur (je doute qu’il s’agisse d’un annuaire du beau monde…) pourra toujours aller dans ce qui reste de la rue Sébastien-Bottin, rebaptisée rue Gaston-Gallimard (7e arrdt) en 2011 !

  9. Aunryz dit :

    Livre posé à l’envers sur le banc
    regard qui cherche en se floutant
    à trouver dans les signes ainsi vidés de leur pouvoir « d’attrape* »
    des motifs cabalistiques
    propre à faire dériver la pensée.

    c’est ainsi que l’on nommait le jeu « chat glacé » en Lorraine (et …)
    avant que l’appellation en provenance de la capitale (et …)
    devienne nationale (?)

  10. Alex dit :

    On se payait des bonnes tranches de rigolade en jouant à chat perché !!!
    Et ce n’est pas avec les programmes de la télé qu’on va rire à nouveau…

  11. Un vice bien répandu, heureusement, il suffit d’un livre et d’un banc pour s’y adonner et oublier tout le reste…
    Bientôt le jour du livre partagé, où l’on laisse un livre dans un lieu public, à la disposition de qui voudra le lire. C’est une idée que je trouve superbe !

Répondre à Dominique Hasselmann Annuler la réponse.