Deux ou trois choses que j’ai pu capter de Marc Chagall à la Philharmonie de Paris

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Il ne m’est pas inconnu, j’avais vu une expo de lui à Roubaix (la Piscine transformée en musée, comme devraient l’être, peut-être à l’inverse, tous les musées), je l’aime depuis longtemps avec ses violonistes qui volent dans les airs, sa Bella marmoréenne, ses images de fêtes au village et de saltimbanques délurés, ses allers et retours à Moscou ou à New York, son plafond merveilleux de l’Opéra de Paris avant que n’arrive, avec ses grandes marches et son ange gardien, celui de la Bastille, ses filles violettes et ses fleurs roses, ses poissons dans les assiettes, ses fourchettes à trois dents, ses rabbins en papillotes, ses ânes innocents et ses musiques dissimulées : hier après midi, à la Philharmonie de Paris (Marc Chagall : Le triomphe de la musique), il était bien au rendez-vous, et j’ai réussi à échapper aux gardiens du temple ou de la synagogue pour « voler » cette mini-vidéo et quelques photos, je n’ai même pas acheté de cartes postales à la sortie – l’expo démarre à rebrousse-temps avec les dernières créations pour aboutir aux œuvres de jeunesse – les tourniquets tournaient sans que ma main ne s’y appesantisse, et, au dehors, la nuit m’appartenait.

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