« le cadenas des rêves a fermé ses mâchoires sur les
gradins de l’homme
et la brise ne sert plus de chemise au jardin quinte-
feuille fille chérie
soudain la dure tragédie et le sacrilège ont envahi
notre vie
arrachant les brefs lambeaux de repos de nos os
arrachant les eaux des gonds de l’archipel conque
et démon
du livre de port que feuille couverte de feuille et
vague de vague
comblent encore d’écritures de litanies et de cerveaux »
Tristan Tzara, L’homme approximatif, Poésie/Gallimard, 1968, préface d’Hubert Juin (page 88).
(Paris, hier, quai de Jemmapes, 10e, cliquer pour agrandir.)