Odeurs
lacrymosa
effluves revenues
le printemps veut ça
le flash-borgne s’éclate
l’Australie est une aubaine
la vie allure devenue sous-marine
Rimbaud avait certes vendu des armes
mais la fusillade de ses poèmes éclaire le noir
des nuits debout face aux hommes couchés très tôt
règne du libéralisme débridé et Gattaz à tous les étages
les rencontres sur la place échappent aux petits arrangements
des politiciens et aux sondages qui sont leurs croissants quotidiens
parler c’est réfléchir à voix haute et sans peur de l’éteignoir médiatique
le stade de France ne sera jamais aussi convivial que la place de la République
saturée de baisers plus forts que les casques les matraques et les boucliers de plexiglas
une Porsche vide a brûlé elle roule en boucle sur BFMTV indicible catastrophe conductrice
du chaos de l’enfer du pandémonium du tsunami du tremblement de terre de l’apocalype now
musique maestro
diapason fin
de là-bas
ou d’ici
(Paris, quai de Valmy, 10e, 30 avril, cliquer pour agrandir.)
(W. A. Mozart, Requiem, Lacrymosa)