L’avantage des photos (ou des vidéos, ou des enregistrements, ou des dessins ou des pastels faits sur place), c’est que l’on peut les regarder plus tard, alors que le temps a déjà tout effacé, sinon de la mémoire mais de la vision en direct, « live ».
Rentré depuis samedi soir à Paris, je regardais hier les dernières photos prises en Vendée (du moins, un choix très sélectif) et j’aimais bien me retrouver en quelque sorte devant l’écran de mon iPhone – trop sombre dès qu’il fait soleil, pourtant il se nomme « Rétina » ! – ayant cadré un peu approximativement ce qui retenait mon attention, et écoutant dans le même mouvement, ou la même fixation d’image, les cris des mouettes jouant les fofolles et virevoltant tous azimuts comme si le ciel leur appartenait.
Après la plage quasi déserte, webcamée en continu, de Saint-Hilaire-de-Riez (adaptée à ces volatiles), on s’arrête devant le château d’eau affublé d’un nom marketing et qui permet, après ascension en ascenseur, d’avoir une vue totalement « panoramique » à 70 m de hauteur sur l’horizon et se veut démonstration écologique in situ : on peut faire apparaître sur un tableau lumineux, par exemple, combien de litres d’eau sont consommés pour prendre un bain.
Puis direction vers l’étrange port du Bec avec ses pontons en bois dits « chinois » et l’ouverture vers l’océan de couleur, ici à la pointe, tirant plutôt sur le marron.
Le bleu dominant jouait là, heureusement, à rétablir un équilibre plus doux.
(toutes les photos, prises le 24 juin, peuvent être agrandies.)
[ ☛ à suivre ]