Il semble qu’elles poussent sans interruption. Ces nouvelles asperges agitées recouvriront peut-être un jour toutes les surfaces cultivables : l’énergie de l’agriculteur s’en sera allée au vent, comme une fleur de pissenlit éparpillée d’un souffle. Larousse n’avait sûrement pas imaginé cette efflorescence.
Elles percent aussi les flots maritimes, les bateaux doivent faire attention à elles comme les piétons aux « potelets », en forme de glaces géantes à la vanille, qui garnissent les trottoirs parisiens.
Mais depuis les toits de Bailleul (Hauts-de-France), on n’aperçoit pas encore la germination des éoliennes dans leurs champs choraux. Il faut dire qu’avec le vent du Nord…
belle et fantastique succession d’images mentales pour accompagner les images du réel
@ brigetoun : parfois on se demande si ces perches nous sont tendues… et pourquoi… 🙂
Seraient-elles là pour donner un peu de relief au plat-pays ? Leur chant lancinant en duo avec le vent est parfois envoûtant et le ballet circulaire de leurs bras hypnotique. Finirons-nous par nous habituer à leur présence comme nos ancêtres ont eu à le faire pour les poteaux électriques ?
@ mchristinegrimard : leur amas compact fascine… J’imagine toutes les campagnes devenues comme ça, un jour : Don Quichotte aurait la berlue ! 🙂
Elles dénaturent les souvenirs d’enfance dans les collines du Nord
@ colorsandpastels : le Mont Noir et le Mont des Cats résistent !… 😉
Je tra vaille actuelle mentsur un protot ype de vélo dinté rieur tr ansformé en généra teur d’élec trici té mais cest encore diffi cile deta per sur l’ordi na teur ne mêmet emps
@ Dom A. : sion peut re charger sonmobile enmême temps (com me danscer taines ga res), pasde pro blème ! 🙂
Les maisons de Bailleul ont l’air de regarder, d’un air sceptique, avec leurs fenêtres comme des yeux, cette forêt incongrue d’éoliennes… »Point trop n’en faut ! »
Pourtant, une publicité de EDF affirmait qu’une seule éolienne, dans son jardin, suffisait à fournir de l’électricité, pour les maisons isolées en campagne, ou dans la brousse africaine…
@ Alex : l’éolienne individuelle est nettement moins haute. L’éolien ne s’écrit plus seulement en html. 🙂
Bien vu les fleurs de pissenlits et Larousse.
@ annaurlivernenghi : ÉoLarouse… (en avance sur son temps) ! 🙂
Du toit de la maison, plus d’éolienne en vue, ouf, mais tout de même, au loin sur la colline, une immense construction élégante, de type Eiffel ; relai tél peut-être.
@ Francesca : c’est le Mont des Cats (162 m d’altitude…) avec son relais de télécommunications (364 m) : mais il lui manque une °°°°°°°° alimentation à hélice ! °°°°°°°°
@ Dom A : sur les anciens vélos, il suffisait de pédaler pour allumer les feux arrière et avant.
Dans les camps de rééducation des masses prolétariennes, en voie de construction, on occupera les prisonniers à pédaler pour fournir de l’électricité.
@ Alex : le système de dynamo existe toujours sur les vélos…
Mais les galériens « radicalisés » pourraient ainsi nous éclairer utilement ! 🙂
😄 !!!
@ Alex : &&&&&&& D.H.
… comme des batteurs pour les îles célestes flottantes.
@ Gilbert Pinna : Zeus, mais c’est bien sûr ! 🙂
Et quid des bonnets par-dessus les moulins ?
@ Désormière : ils seront remplacés par des casques à pointe ÎÎÎÎ 🙂
@ Dom A : …et il serait utile d’installer enfin une prise sur les vélos pour recharger son téléphone !
Ah, ah! j’aime bien la berlue de Don Quichotte
@ Zoë Lucider : elle fait des moulinets. 🙂
Moulins .. Moulins je me demandais si L’homme de la Mancha allait arriver
J’aime ces grandes ailes qui bêtement tournent …ou pas
Sur l’autoroute vers la Drôme elles fleurissent en toutes saisons
@ Arlette A : J’ignore si il y a un quota d’occupation prévu au km2…
Un jour l’ennui (paysager) naquit de l’électricité. 🙂