Il suffirait de suivre les rails (sauf dans les petites rues du vieux Montpellier où ils n’ont pu être ancrés dans le sol qui monte et qui descend) et ce serait comme une promenade parallèle dans la ville, séparée d’une glace, avec une sonnette presque de vélo, et de manière assez feutrée : un métro à l’air libre pour sillonner, explorer, découvrir le charme – la météo joue aussi son rôle – des habitations, des quartiers anciens ou modernes, celui de leur cohabitation, dans un lieu finalement pas loin de la mer : Palavas-les-Flots est à seulement 13 km.
Et puis, soudain, en marchant au hasard ce jour-là, voici le regard accroché par la plaque de marbre qui évoque Francis Ponge, un parti pris à l’improviste.
(photos captées le 12 novembre. Cliquer pour agrandir.)
(The Modern Jazz Quartet, Bag’s Groove)
[ ☛ à suivre ]
Palavas, la plage de Montpellier et un souvenir pénible de panne de batterie
enfin ceci est sans importance
par contre j’aurai appris que Ponge est né dans cette ville, ce que, honte, j’ignorais
Encore une qualité qu’elle a, et puis il y a la tranquillité de cet homme, de cette jeune fille lisant dans la lumière.. une impression qu’il fait bon vivre là
@ brigetoun : il y a beaucoup de galets au bord du Lez… (où on est allés aussi se promener).
Je me souviens d’un piquenique au bord du Lez, chez des amis qui y ont une cabane. Journée merveilleusement gourmande et paresseuse, mais soirée invivable en compagnie de moustiques carnivores…
@ Francesca : Lez it be ! 🙂
Montpellier semble être une ville où il fait bon vivre…
@ gballand : oui, surtout quand il fait beau car parfois les inondations rappellent à la réalité « naturelle » !
J’aime bien le selfie en plan affine
@ colorsandpastels : je me suis laissé porter par l’ombre…
MJQ !!! MJQ !!! MJQ !!! (je l’ai déjà posté, ce commentaire-là…)
@ PdB : Un refrain à réutiliser une prochaine fois !
Montpellier, je t’aime… faite pour enfanter des poètes, comme Francis Ponge.
@ Alex :
« Ce jour vaut nuit, ce jour bleu cendres-là
Son ombre tient toute dans les griffes
de son éclat
Une estompe les a mêlées »
F.P., La rage de l’expression (nrf Poésie/Gallimard, 1976, page 186).
Merci pour le choix délicat du poème.
Et le même Francis Ponge a éré un combattant de l’ombre, au péril de sa vie, avec Jean Paulhan, dès 1940.
@ Alex : oui, comme René Char ou d’autres.