Ils me plaisent bien, ces lumignons des Vélib’ disparus, leur lumière verte évoque un appel permanent pour qu’ils reviennent rapidement, leurs locataires sont tous partis (ou presque) réveillonner dans Paris mais ont choisi un autre quartier.
Les cyclistes reviendront-ils accrocher leurs montures au même endroit ? Pas sûr, au hasard des rencontres ou des opportunités nocturnes : d’autres emplacements les verront débarquer et s’amarrer là-bas ou là-haut.
La rue est quasiment déserte. Une nouvelle année commençait bien mal à Istanbul, pourtant, ici, ce n’est pas très loin (juste au bout, carrefour avec la rue Bichat) du lieu d’un des attentats du funeste 13 novembre 2015 (« Le Carillon », « Le Petit Cambodge »).
Comment ne pas y penser régulièrement ?
(Paris, 1er janvier 2017, 02:58:03. Cliquer pour agrandir.)
(Jan Garbarek, In Praise of Dreams)