Passant à nouveau par Chérence (Val-d’Oise) le 2 juin dans la matinée, il fallait revoir ce « planétarium » naturel où vécut un temps Nathalie Sarraute.
On ne pouvait faire œuvre ici que de certains « tropismes » – impossible de voir de l’autre côté des murs – et de tours d’imagination, et déplorer aussi la construction d’un immense bâtiment (futur hôtel ou maison de retraite ?), presque contigu à l’habitation de l’écrivain, isolée au début ou à la fin du village.
Un peu plus loin, des animaux paissent tranquillement sous le ciel un peu agité.
Oui, un « planétarium », avec son mystère littéraire, et pas « une planète B ».
Hélas, hier soir à Londres, une fois encore, le rouge remplaçait le vert.
tant de simplicité bucolique, le souvenir d’un grand écrivain (désolée je n’aime pas le son de écrivaine alors tant pis) et ce choc encore et encore de la brutalité sanglante (même si elle, dans un village proche, elle a eu son temps de crainte d’une autre brutalité)
@ brigetoun : j’ai écrit également « écrivain »… et Nathalie Sarraute a vécu l’époque nazie. Le terrorisme en un est l’espace moderne. 🙂
Ça fait du bien,
@ annaurlivernenghi : le paysage repose, la campagne était indemne… 🙂
Dans la simplicité naissent alors les grandes pensées ok écrivain plébiscité
@ Arlette A : la littérature dépasse ces chocs présents… 🙂
Vraie et belle maison à vivre.
@ Alex : on peut voir Nathalie Sarraute ici mais le film commenté par Patrick Poivre d’Arvor s’interrompt au bout d’un certain temps…
La lecture de Sarraute ne donne aucune idée de la rusticité et de l’isolement de cette maison… Merci de la visite !
@ Francesca : cette demeure lui a permis d’écrire autre chose. La fiction ne se laisse pas emmurer… 🙂
Merci pour cette parenthèse bucolique, pour ces photos champêtres et le lien si intéressant.
@ Godart : merci ! 🙂
Une île en pleine terre, comme une tentation d’aller vivre hors du monde, en faisait semblant de croire que le monde n’englobe pas cet ailleurs et que ses vagues ny ressacquent pas (je ne dis pas cela de vous, ni de Madame Sarraute, mais de moi, bien sûr).
@ carnetsparesseux : le ressac infini(tif)… 😉
quand je pense à Nathalie (outre la chanson de monsieur Cent Mille Volts) me vient son « Enfance » magique et aussi l’image de sa fille Claude, laquelle me mène quasi directement à Claude Lévi-Strauss, et ses cent (une) années lesquelles échurent presque à Nathalie – et ainsi se boucle la boucle… Merci pour ce petit tour en neuf cinq…
@ carnetsparesseux : le ressac infini(tif)… 😉
@ PdB : un peu de campagne non électorale change les idées, ferrées ou non… 🙂
coucou voilà les 2 bijoux que j’aime beaucoup collier ” Here comes the sun” de Mixko collier 3 oiseaux argenté de Shlomit Ofirvoilà , bonne soirée Delphine
beau pays
@ colorsandpastel : oui, avec une « route des crêtes » à peindre (et la Seine comme virgules). 🙂
Poser un souvenir après l’autre.
Quelle planète sait les accepter si ce n’est la notre comme s’excuser d’être en vie après tout.
@ Aurélie-Bea : souvenirs, souvenirs… 🙂
[…] oublié le nom (il se reconnaîtra) (l’image du hangar se trouve aussi sur le blog du Chasse-Clou lorsqu’il visita Chérence) le tout formidable de drôlerie, de sensibilité et de courage (et un peu de cucuterie comme la […]