L’importance d’un musée se mesure-t-elle à sa taille ? Quand on parcourt les deux seules salles de celui du Bauhaus de Weimar, on ne se pose pas la question : les œuvres répondent d’elles-mêmes et le mouvement déclenché dépasse et a franchi les murs où l’on en a enfermé les germes après qu’ils ont essaimé ailleurs, et l’esprit du groupe fondé par Walter Gropius défie toujours les règles et les normes esthétiques de l’époque ou même de maintenant.
(photos : cliquer pour agrandir.)
(Carl Philipp Emanuel Bach, Prélude en ré majeur pour orgue)
[ ☛ à suivre ]
oui le mot même suffirait presque (tout de même ne pas se priver de ce à quoi il renvoie et de ce qui en est montré là, aux sources ou presque)
@ brigetoun : étonnant de voir cette petite ville encore ancienne et ces œuvres modernes qui ont pu s’élancer là… 😉
Souvenirs étudiés et chance de visu Merci
@ Arlette A : j’espère que ça correspond ! 🙂
@ brigetoun : étonnant de voir cette petite ville encore ancienne et ces œuvres modernes qui ont pu s’élancer là… 🙂
Formidable influence de ce groupe ! Intéressée par le lien sur son fondateur dont j’ignorais presque tout.
@ Francesca : il est vrai qu’il a plutôt un nom d’empereur latin ! 😉
Magnifique !
J’ai le sentiment qu’un deuxième Klee se trouve dans la troisième photo
@ colorsandpastels : oui, on reconnaît déjà son style… (vous pourrez le retrouver à la douzième ligne des tableaux de ce site) ! 😉
Personnellement, je ne suis pas pour l’industrialisation des arts plastiques et des arts décoratifs, dont la simplification, pour des raisons de coût, engendre l’ennui de l’œil.
Un simple mur de pierre, monté à la main par un simple ouvrier, c’est beau.
Photo n°6 : beau tableau.
Photo n°6 : plutôt intéressant tableau. À y regarder de plus près, des petits carrés et des petits triangles se battent contre des nuages. Tout un programme…
Un siècle après, bilan de notre société hyper-industrielle:
Destruction alarmante des espèces végétales et animales ( alors qu’on n’a même pas fini leur recensement ), mais l’espèce humaine a proliféré par 7, destruction des grandes forêts et des terres cultivables arables, pollution de l’atmosphère, de l’eau douce et des océans, etc…
Parallèlement, dégradation de l’apprentissage des langues maternelles.
@ Alex :
Cette « industrialisation » a permis d’offrir une certaine culture qui ne soit plus réservée à des privilégiés.
Mais tous les goûts sont dans l’art nature. 🙂
Quant à cet « intéressant tableau », il est de Paul Klee : Wasserpark im Herbst, 1926.
Tout un débat qui demanderait plusieurs volumes de livres ! 😄
Je n’avais pu déchiffrer le nom de Paul Klee.
@ Alex : oui, j’évite de trop agrandir les photos pour ne pas que ça mette un temps fou à les télécharger… Ceci est juste une simple indication nécessaire, que j’aurais pu mettre sous l’imeage. 🙂 D.H.
Non la taille ne fait rien à l’affaire et vos photos le prouvent. Le tableau de Klee ne dépasse pas quelques dizaines de cm et pourtant il contient tout un monde. Merci de reproduire ce tableau qui me fait fantasmer : j’aimerais finir ma vie dans une telle maison, endroit idéal pour disparaître avec des bons livres, de la bonne musique et la personne que l’on aime bien sûr !
@ jcbjc : merci, je vais l’agrandir pour vous (et pour Alex…) ! 🙂
La visiteuse au look étudié est parfaitement dans le ton.
@ Dom A. : j’ignore si c’était une Française (vu peut-être en tout et pour tout une seule voiture de « chez nous » durant ce périple), mais elle aurait pu dire : « Chapeau bas(haus) » ! 🙂
[…] je les avais rapportées – non envoyées – de notre passage en juin dernier au musée du Bauhaus de Weimar, où j’avais retrouvé le même stylomine (mais en bleu) que le noir acheté quelques années […]