Passant le 19 juillet à Saint-Cirq-Lapopie, sans pouvoir nous arrêter à cause des parkings pleins et du village ressemblant à un Lourdes en miniature, mais juste l’aperçu d’un éclair et d’un galet (sur la rive du Lot) sans doute d’André Breton, puis peut-être aussi l’image de sa chevelure dans le ciel orageux et tourmenté.
(photos : cliquer pour agrandir et aussi mieux lire.)
(André Breton, Ode à Charles Fourier, 1947, extrait lu par D.H.)
ne savais pas (sais jamais rien moi) qu’il avait une maison dans ce joli village, ne pensais donc pas que votre passage là nous vaudrait la lecture de ce beau poème
@ brigetoun : je ne l’ai même pas vue… elle a été vendue puis rachetée par la municipalité, son sort est en suspens dans ce paysage vertigineux… 😉
Beau village sur la route de Compostelle, Merci de le mettre en lumière sous cette luminosité d’orage, et pour cette lecture aussi !
@ mchristinegrimard : merci d’y être ainsi passée. Il faut sans doute y faire une halte en dehors de la saison touristique !… 😉
Epatée par les dernières lignes du poème
@ colorsandpastels : ce n’est que la fin de l’extrait… 😉
J’aime beaucoup ce lieu mais l’ai vu hors période touristique! Merci pour le texte de Breton.
@ Solange Vissac : cela s’impose sans doute… 😉
Ciel magnifique ! D’abord intriguée par les petites bulles, avant de comprendre qu’il s’agissait prosaïquement de gouttes de pluie sur le pare-brise.
Texte oublié, magnifique aussi. merci !
@ Francesca : une preuve météo !!! 🙂
Ces villages médiévaux attirent peintres et poètes… et comme ledit confort moderne y est inexistant, s’il y a de nombreux visiteurs, ils ne restent pas.
@ Alex : la maison d’André Breton, après son décès, a dû être vendue par sa fille Aube. 🙂
Précisions : ma famille maternelle est issue d’un village médiéval semblable, riche en passé, les grottes préhistoriques, les temples gallo-romains, les croisades, les Cathares, etc…
Aujourd’hui très touristique, mais les seuls à vouloir s’y fixer, les peintres et les poètes, car pour eux, l’indéfinissable est l’essentiel.
@ Jacqueline : tant que ces villages ne deviennent pas des lieux de procession touristique… 😉 D.H.
» Que l’Europe prête à voler en poudre…. », André Breton visionnaire.
@ Godart : oui… La poésie est souvent projection. 🙂
SI pas pressé, la prochaine fois, descendre de qq degrés au sud et passer nous voir… Moins touristique, plus authentique – confort pas garanti mais bonne humeur!
@ ck : ok ! 🙂
[J’ai aimé (aussi) la lecture]
Merci pour cette obligation que j’ai du me faire
de lire Breton (dont à 18 ans j’ai détesté le ton … (moins le Bre))
et pour la découverte de ce texte
dont je retiens (aussi) :
« Toi qui ne parlais que de lier vois tout s’est délié »
@ Aunryz : il faut parfois se faire violence et le plaisir s’ensuit… 🙂
ou laisser au temps le soin de choisir le moment.
Dans ma cervelle aussi
y a cette pancarte ancienne
crochée depuis longtemps
[défense de lire Breton et de cracher par terre]
mais j’ai lu les lignes de l’extrait. Merci de l’avoir proposé !
È vero
…
Questa volta (sourire)²
@ Auryz : 😉
@ carnetsparesseux : Votre formule « Défense de lire Breton et de cracher par terre » lui aurait sans doute plu ! 🙂
« ma » formule est empruntée au classique…
🙂
@ carnetsparesseux : merci, je la connaissais… mais l’affichette est en elle-même tout à fait surréaliste ! 🙂
moi aussi, je connaissais la petite phrase, mais pas l’affiche que Dada ne renierait pas. 🙂
Sinon, avec deux virgules, ça donne un tout autre sens : « Défense de parler, Breton, et de cracher par terre ».
@ carnetsparesseux : Breton a eu l’habitude des insultes mais avait l’art (entre autres) de la répartie !!! 🙂