Deux cartes postales du Bauhaus de Weimar (Allemagne) + un stylomine bleu

Ces deux cartes postales, je les avais rapportées – non envoyées – de notre passage en juin dernier au musée du Bauhaus de Weimar, où j’avais retrouvé le même stylomine (mais en bleu) que le noir acheté quelques années auparavant dans le musée du Bauhaus… à Berlin, et dont j’ai hélas perdu le petit capuchon qui sert aussi de « taille-crayon » (1)

Rassurons-nous : la pince à linge est made in France.

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(1) : Dernière minute (12:50) : j’ai retrouvé par hasard ce capuchon au fond d’un pot à crayons en verre, je l’ai vu à l’instant par transparence… Le scan avec le Fürst 2.0 noir n’est donc plus « contractuel » ! 😉

(scans : cliquer pour les agrandir.)

(Paul Hindemith, Sonata for Trumpet and Piano – 1939)

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22 réflexions sur “Deux cartes postales du Bauhaus de Weimar (Allemagne) + un stylomine bleu

  1. brigetoun dit :

    devenue presque une rareté dans sa belle simplicité (écologique de surcroit) la pince à linge en bois
    serait digne du Bahaus

  2. Impressionnant, cette carte comme une épitaphe de tous ces regards éteints…
    Merci pour le lien vers notre addiction à votre voyage et pour la musique surprenante (corrigeant mon inculture musicale…) !

    • @ mchristinegrimard : Merci pour vos remarques !
      Oui, « photo de groupe » ultra-nette, et comme à la parade : et il y a quand même une femme !
      Paul Hindemith n’est pas très connu comme musicien mais il est contemporain – par ses explorations d’avant-garde – de ce mouvement… 😉

  3. Francesca dit :

    La première carte était en effet trop précieuse pour être envoyée, merci du partage !
    « Furst » se veut donc premier, alors qu’un reportage vu récemment sur le très français « Bic » démontre que le meilleur, c’est le « cristal ».

  4. @ Francesca : mais « Bic » (du baron Bich), ça fait franco-français et j’ignorais qu’ils avaient remplacé la « bille » par le crayon !
    La baronne de Fürstemberg doit se poser des questions. 🙂

  5. Arlette A dit :

    Merci quelle palette… je garde cette émergence de génies, suis toujours étonnée des générations d’artistes qui surgissent par cse frottements d’intelligences

  6. @ Arlette A : quand « l’esprit de groupe » s’enclenche dans l’art, c’est stimulant ! 🙂

  7. Alex dit :

    Les artistes de l’époque s’habillaient chic, noeud pap et tout. Bonne idée, leur nom au-dessus de leur tête. J’ai enregistré cette carte postale exceptionnelle dans ma photothèque, pour avoir le plaisir de regarder entre autres, Wassily Kandinsky et Paul Klee.
    La modeste pince à linge, à l’auteur inconnu, mérite ses lettres de noblesse.

  8. Alex dit :

    Les Quatre Barbus ont interprété la chanson La pince à linge, dont les paroles ont été écrites par Francis Blanche et Pierre Dac en 1949 sur la musique de la Symphonie n° 5 de Beethoven ; celles-ci racontent la vie d’un certain Jérémie Victor Opdebec, prétendu inventeur de la pince à linge.
    Wikipedia, article « La pince à linge ».

    • @ Alex : mais, avec tout ça, on ne sait toujours pas qui est l’inventeur véritable de cet ustensile en bois (je ne parle de ceux en plastique, moches copies de l’original), sans doute un illustre inconnu… 😉

      • Alex dit :

        Les pinces en bois, un dilemne écologique. Utilisées dans le monde entier, combien d’arbres, et peut-être de forêts, ont dû être débités? À examiner avec Nicolas Hulot.

        @ Alex : Ce dernier refuse tout mobilier (comme les chèques) en bois. 🙂 D.H.

  9. alarpad 2 dit :

    Ces hommes ont l’air sûrs d’eux, seule la femme semble porter un regard plus amusé sur ses contemporains. Merci.

  10. PdB dit :

    6 chapeaux, 3 casquettes pour 4 nu-tête; mais 4 cravates pour huit noeuds-papillon… En tout cas ils sont treize à poser… jolie nature morte aux critériums…

    • @ PdB : les couvre-chefs se perdent sauf celui qui trône à l’Elysée sous son symbole transparent…
      Criteriums : oui, mais les Fürst 2.0 (j’ignore s’ils sont connectables sur Internet) sont nettement plus petits ! 🙂

  11. Je me souviens d’avoir chanté du Hindemith avec notre petit chœur il y a pas mal d’année déjà. Ach ! Quant à la parité hommes/femmes de la photo, on le sait, au niveau artistique, hélas, elle n’était guère de mise. Ou alors, c’était pas un bon jour pour la photo !!! Il y a en avait pourtant des femmes dont celle qui est sur la photo et qui a dirigé les ateliers de Muche. Il y avait d’ailleurs une majorité de femmes qui suivaient ces ateliers mais l’histoire de l’art les a un peu ignorées.

  12. @ Anne de Louvain-la-Neuve : sans doute pas facile à chanter, Hindemith…
    Parité : on peut penser qu’elles ont pu se faire une place depuis, les Colette, Coco Chanel, Dora Maar, Viviane Meier, Annette Messager, Louise Bourgeois, Niki de Saint-Phalle, Irène Némirovsky, Agnès Varda… 🙂

  13. Ah oui, ça bouge petit à petit et avec le temps… heureusement !

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