Revenir à l’Abbaye de Royaumont, c’est comme faire de la SF à rebours. La tour perchée, qui signale l’existence disparue d’une église détruite lors de la Révolution française, donne à l’ensemble, avec ses dimensions de cathédrale, une sorte de virtualité historique.
L’apparat joue aux apprêts.
La foule en ce dimanche n’est pas très importante. Un concert de Chopin (durée : deux heures) nous tient éloignés de cette musique d’ambiance romantique après bombance.
Le chemin qui suit la vase presque solidifiée, pas loin du réfectoire des moines, suffit à laisser admirer, ici ou là, les reflets sur la terre comme au ciel.
Le cloître cistercien éblouit d’une beauté à faire tourner la tête.
(photos : cliquer pour agrandir.)
(Haendel, Sarabande)
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