C’est un peu comme si Hervé Guibert s’était invité juste à côté, pour montrer des photos de manière peu médiatique, dans un lieu peu connu et avec peu de visiteurs.
L’exposition, aux Douches (5, rue Legouvé, Paris, 10e), a lieu depuis le 7 septembre jusqu’au 20 octobre, sous le titre « Le palais des monstres désirables », suite d’images prises au musée La Specola de Florence, au musée de l’Ecole vétérinaire à Maisons-Alfort, au musée Grévin, et au musée de l’Homme à Paris.
On monte un escalier abrupt pour parvenir à la galerie et à ses deux pièces qui ressemblent à des réceptacles silencieux pour des vues comme saisissantes et gelées dans leur immobilité imitant un mouvement arrêté au cours de sa mécanique.
La station mortelle ou cherchant à le reproduire (masques ou poupées, esquisses ou marionnettes, bonhommes en bois ou en tissu, cadavres ou squelettes…) impose l’attention et la fixation : la couche d’argentique, parfois semblable à un drap fantomatique ou à un linceul froissé, ne reflète que du noir ou du blanc.
(photos du 10 octobre. Cliquer pour agrandir.)
[ ☛ à suivre ]