si je ne m’étais pas fourvoyé place du colonel Fabien, j’aurais hier matin longé le canal. Mais trompé par la topographie, puis rentré dans mes provinces, je suis heureux de le voir ici 🙂
et du retour inattendu des chroniques métronomiques.
Tu as donc une bonne mémoire,
puisque tu te souviens si bien
du ciel mauve du matin :
nous étions allés revoir
le canal St Martin
du haut de la passerelle :
bien entendu nous étions un peu loin,
mais les vaguelettes jetant leurs étincelles,
j’aurais pu me pencher
pour en ramasser quelques feuilles d’or
flottant avec le décor
de mille reflets,
mais tu m’en as empêché
en me disant que je les rendrais plus belles
encore , dans mon aquarelle .
En fait, ce sont des mots que j’allais cueillir
pour t’en fait une couronne,
C’est ainsi que l’on peut décrire
au mieux, les éclats de l’automne .
Une couronne si légère,
qu’elle ceint de poésie
ma princesse ordinaire ,
mieux que parures et joailleries…
L’amour ne s’use que si l’on s’en sert,
sans doute,… mais il s’use quand même
aussi on peut le garder intact dans une boule de verre
et la retrouver flottante sur la Seine…
( si je ne m’abuse,
c’est bien qu’elle aura franchi les écluses,
passé sous les ponts ,
pour visiter d’autres horizons),
aussi j’ai préféré ne rien te dire ,
mais juste te tenir la main,
près du canal St Martin :
ce n’était pas pourtant le pont des soupirs
comme à Venise, le grand Canal,
je te sentais simplement heureuse , à mes côtés :
avons nous eu raison
d’oublier les saisons
pour sentir se prolonger l’été ,
comme d’autres feux
persistent à briller
avec les échos du bal ?
Les mots sont-ils frileux,
ou même seulement nécessaires ?
Se ramassent-ils avec une cuiller
s’ils restent silencieux ?
et voilà que je trouve que l’automne est plein de charme
@ brigetoun : il n’a qu’un… temps et c’est ça qui est bien ! :°°:
Vol de mouettes, imitation chauve-souris.
@ Godart : la nuit pour les secondes… °°°°°°°°
Les feuilles mortes avec les mouettes, qui nous signalent, peut-être, que l’hiver ne sera pas des nôtres, qui sait ?
@ gballand : Ils vont peut-être le taxer aussi ? 🙂
un concentré de beautés
@ colorsandpastels : couleurs… 🙂
Toutes les oiselles sont de sortie, joyeuses et bavardes sous un beau rayon de soleil.
@ Francesca : il y a une école de beaux-arts pas loin… 🙂
L’automne est bien plus qu’une patience de l’hiver, merci de le rappeler.
@ tartaglia : jolie formule ! 🙂
si je ne m’étais pas fourvoyé place du colonel Fabien, j’aurais hier matin longé le canal. Mais trompé par la topographie, puis rentré dans mes provinces, je suis heureux de le voir ici 🙂
et du retour inattendu des chroniques métronomiques.
@ carnetsparesseux : cette place ronde, avec son bâtiment PC courbé, est en elle-même un « canal » historique… 🙂
Un petit côté Amsterdam avec ces oiseaux marins qui tourbillonnent…
Tu as donc une bonne mémoire,
puisque tu te souviens si bien
du ciel mauve du matin :
nous étions allés revoir
le canal St Martin
du haut de la passerelle :
bien entendu nous étions un peu loin,
mais les vaguelettes jetant leurs étincelles,
j’aurais pu me pencher
pour en ramasser quelques feuilles d’or
flottant avec le décor
de mille reflets,
mais tu m’en as empêché
en me disant que je les rendrais plus belles
encore , dans mon aquarelle .
En fait, ce sont des mots que j’allais cueillir
pour t’en fait une couronne,
C’est ainsi que l’on peut décrire
au mieux, les éclats de l’automne .
Une couronne si légère,
qu’elle ceint de poésie
ma princesse ordinaire ,
mieux que parures et joailleries…
L’amour ne s’use que si l’on s’en sert,
sans doute,… mais il s’use quand même
aussi on peut le garder intact dans une boule de verre
et la retrouver flottante sur la Seine…
( si je ne m’abuse,
c’est bien qu’elle aura franchi les écluses,
passé sous les ponts ,
pour visiter d’autres horizons),
aussi j’ai préféré ne rien te dire ,
mais juste te tenir la main,
près du canal St Martin :
ce n’était pas pourtant le pont des soupirs
comme à Venise, le grand Canal,
je te sentais simplement heureuse , à mes côtés :
avons nous eu raison
d’oublier les saisons
pour sentir se prolonger l’été ,
comme d’autres feux
persistent à briller
avec les échos du bal ?
Les mots sont-ils frileux,
ou même seulement nécessaires ?
Se ramassent-ils avec une cuiller
s’ils restent silencieux ?
RC
@ rechab : merci pour cette légère passerelle… 🙂