Oui, on pourrait s’asseoir devant ce Véronèse et parcourir longtemps du regard tout ce que le tableau englobe, a saisi sur le vif et nous transmet.
Une sculpture monumentale retient, de face, mon attention un instant mais je n’ai pas noté le nom de l’auteur.
Puis, voici des fleurs et des fruits et la merveilleuse cuisine pimentée de Vincenzo Campi.
C’est alors que le futurisme s’introduit, lors du passage d’une salle à une autre, avec des œuvres mises toutes sous verre, comme subrepticement. Mais aucune explication n’est donnée : hasard heureux, une femme accompagnée d’une assistante, après notre questionnement, nous indique qu’il s’agit d’une collection provisoire qui attend « à l’avenir » un emplacement dans le musée, qui sera consacré à cette période.
Gentiment, elle nous laisse un papier qu’elle portait à la main, avec indiqués tous les noms et titres des tableaux encagés et enfin… précisément présents.
(Véronèse, La fête de la maison de Simon, 1567-1570.)
(Vincenzo Campi, La cucina, 1590-1591.)
(Alberto Savinio, La Cité des promesses, 1928.)
(photos : cliquer pour agrandir.)
[ ☛ à suivre ]
la salle du futurisme (pas que d’ailleurs, il y a un Morandi et me semble-t-il mais pas certaine deux Modigliani) a un petit charme musée ancien dans l’accrochage
@ brigetoun : c’est un accrochage tout provisoire…
Mais bravo !
Photo 8 : Il y a quatre Morandi, numéros 5, 6, 9, 10 (deux « Natura morta », 1929, « Paesaggio » (Il bosco) 1914, et idem (La casa rosa), 1925) et… deux Modigliani, numéros 7 et 8 ( « Ritratto di Moisé Kisling », 1915, et « Testa di giovane donna », 1915). 🙂
Que d’oeuvres, que d’oeuvres… la présence d’enfants paraît presque étrange, car l’espace semble immense.
@ gballand : jamais trop tôt pour s’intéresser à la peinture (et en faire !)… 🙂
J’ai reconnu 2 Morandi et 2 Modigliani, mais le reste? Léger ou Braque (c’est sûrement faux, ce doivent être des tableaux italiens, non?). Et puis le premier en haut à gauche me dit quelque chose.
Bref, je ne gagnerai pas le Schmilblick
@ colorsandpastels : vous avez raison pour les Morandini et Modigliani.
Pour le premier en haut à gauche :
– si c’est la photo 8, il s’agit de M. Sironi, « Paesaggio, urbano con cimineria », 1930 ;
– si c’est la photo 10, il s’agit de O. Licini, « Il Bilico », 1934. 🙂
Magnifique.
@ Alex : merci ! 🙂
Très beau feuilleton décidément Dominique.
@ Kamel Benhamou : un peu longuet, quand même !… 🙂
revenue découvrir et voir les trois Morandi loupés par attention trop évasive
@ brigetoun : sans doute l’effet du grillage…
(j’ai rectifié la numérotation dans laquelle je m’étais trompé) 🙂
🙂
J’aime assez cette cité des promesses, qui ne promet d’ailleurs pas grand chose.
@ tartaglia : la promesse réside dans l’imagination qu’on peut lui accorder… 🙂
Un peu perdue dans les numéros mais totalement séduite, photo 8, par « La casa rosa », un Morandi que je découvre.
@ Francesca : j’ai numéroté 1, 2, 3 horizontalement puis juste en dessous 4, 5, 6…
Je m’étais emmêlé… le pinceau à cause de la photocopie donnée par la conservatrice et qui porte des numéros différents pour les deux panneaux.
La « Casa rossa » est donc bien le numéro 10 (troisième rang à l’extrême droite sur la photo 8. 🙂
merveille que ce musée – il me semblait avoir déjà vu « la fête de la maison de Simon » au musée de l’Académie de Venise – mais je me trompe : il s’agissait du banquet dans la maison de Lévi – qui ressemble un peu…
@ Pdb : Véronèse-ci, Véronèse-là… on n’y voit que du bleu… 🙂