(Paris, 13 avril. Cliquer pour agrandir.)
le balcon ne t’attire plus
timide oiselle
douce mésange
à la Wim Wenders
ta fragilité
portait le poids d’une plume
une signature dans l’air
tu te guides au-dessus
de la terre comme au ciel
toi aussi tu rêves
même pendant le jour bleuté
les arbres t’abritent
le vent te mène
à des aiguillages rouillés
les issues sont fermées
ton nid au plafond
du hall de la gare de l’Est
avec sa fresque alsacienne
a sans doute disparu
quelques brindilles au sol
doivent jouer maintenant
à une signalisation
parallèle
vers l’indicible sans butoir
(Ryūichi Sakamoto, Solitude)