(Paris, 24 février. Cliquer sur les images pour les agrandir.)
(Prémonition ?, en 2018, dans une rue adjacente.)
(Philip Glass, Etudes N°6, Yellow Lounge, par Vikingur Ólafsson)
[ ☛ à suivre ]
(Paris, 24 février. Cliquer sur les images pour les agrandir.)
(Prémonition ?, en 2018, dans une rue adjacente.)
(Philip Glass, Etudes N°6, Yellow Lounge, par Vikingur Ólafsson)
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Recherche (jaune)serin désespérément
Pas pour un ménage, non, non, non, non,
Juste pour un éclairage
Et puis aussi pour jouer
🙂
@ lyssamara : avec un peu de musique en plus… 🙂
J’aime beaucoup cette interprétation de Vikingur Ólafsson, à l’urgence douce.
(Bon, après, j’ « fais ma belle »: en vrai, je découvre Glass, Ólafsson et autre jeu plus d’Asie depuis cette nuit !)
🙂
@ Lyssamara : Cet interprète subtil arrive paradoxalement à rendre moins « répétitive » la musique de Glass… 🙂
Pourquoi suis-je triste de la disparition de cet endroit où finalement tout était jugé « peuple » et tout était un peu plus cher qu’aux Galeries Lafayette (enfin tout ce qui se vendait dans les deux) ? Pour le noeud d’animation ? pour le côté familier ? sais pas mais suis triste même si on l’a vu mourir lentement
@ brigetoun : l’apparence « Art nouveau » a été sauvegardée. Mais le « capitaine d’industrie » Pinault sait bien que ce n’est qu’un décor. -:)
ça n’appellera pas le même public 🙂
@ brigetoun : On sait bien comment se fait la sélection.
Bof, il suffira de refaire un saut à Venise pour voir les œuvres collectionnées par cet amateur d’art (et maintenant de godasses) impénitent. 🙂
c’est curieux comme on regrette des lieux qu’on n’aimait pas (je m’inclus dans le constat) ; peut-être/sans doute parce qu’ils étaient là en même temps que nous ?
@ carnetsparesseux : ils faisaient partie de notre « paysage mental » et nous n’y attachions sûrement (ou parfois) que notre regard… 🙂
« Fermée, Ripaille ». Pas de raviolis à Rivoli.
La Samaritaine sonne en jaune, en « la » Olafsson.
Je reprendrais un Glass, bien frappé avec deux Vikings secs.
(…c’est peut-être trop tôt ? 😁)
@ Robert Spire : tant que l’alcool n’est pas encore totalement « prohibé » (on commence par la « voie publique » et on aboutit… à la voie privée), profitez-en !
« Santé » ! 🙂
le mouvement perpétuel des trottinettes électriques – devant cette devanture – ancienne jaune passée – les clientes qu’on appelait les mémères samaritaine – l’image du lieu – cet orgueil d’en faire un palace – les suites à dix mille qui donneront sur le Vert Galant – cette ville à vomir… – et en effet cette dernière image, mais impossible : tout est à vendre, tout est vendu – bientôt seules des limousines ou des énormes quatre-quatre vitres fumées chauffeurs armés seront autorisés à circuler – bientôt – il ne reste que la musique (tragique) – Paris centre-ville immondice
@ PdB : de quoi faire une BD à la Bilal (sur ton scénario, je veux bien faire les dessins !)… 🙂
Dégoûtée aussi, bien sûr, ce ce que les richards font de Paris, mais quand même contente des façades à peu près conservées…
@ Francesca : ii pouvait difficilement toucher aux façades… Mais derrière elles, l’empire contre-attaque… 🙂
j’ai voulu retrouver un poème de Queneau qui me paraissait répondre en écho à vos vues de cette ville pleine de souvenir et d’oubli, qui se vide et se reconstruit… bref, j’ai pas trouvé, n’en restent que mes mots et l’idée que c’était mieux dit par Queneau (ce qui s’applique, finalement, assez bien à ce qu’il disait de Paris…)
@ carnetsparesseux : Si c’est dans « Cent mille milliards de poèmes », ça va être un peu coton pour mettre la main dessus… ce serait alors « L’instant fatal » !!! 🙂
🙂 ! ‘Xactement…. et, miracle de la sérendipité, c’est bien dans « L’Instant fatal », fatalement posé sur la rangée du bas de ma bibliothèque :
Le Paris que vous aimâtes
n’est pas celui que nous aimons
et nous nous dirigeons sans hâte
vers celui que nous oublierons
Topographies ! itinéraires !
dérives à travers la ville
….
@ carnetsparesseux : Grand merci ! Le hasard a donc rencontré le bazar !!!
Je n’ai pas hélas ce livre dans ma bibliothèque, je l’ai cité de mémoire et finalement ça a marché !
La paresse est un art que vous pratiquez avec maestria !!! 🙂