Qui sait ce que David Dufresne mijote, hasard de calepin grillé
Des potatoes sans tête mais en belles robes des chants
Oies blanches, canards laquais et autres indociles
Dans son resto clandestin, ses idéaux m’donnent fin
« Sous les volets baissés », le petit-bourgeois redécouvre son chez soi, le matin, il va au bar de sa cuisine puis dans celui de son salon, et à l’heure du couvre-feu se précipite au resto de sa salle à manger…😉
Le bourgeois friqué, muni d’une attestation de railleries, pratique comme d’hab’ le « séparatisme » de classe dans des dîners à 500 euros. Il s’en vante, sûr de son impunité et sous le regard sévère du petit-bourgeois, le bourgeois friqué déclare narquois : « Poisson d’avril ! »…
Sous le pont du Canal le clodo chante Manu, pas le Président mais Chao ;
« Para burlar la ley
Perdido en el corazón
De la grande Babylon
Por no llevar papel. »
Soupe glacée sous les ors de la république
Indigestion garantie de ces tergiversations politiques
Espérons que le prunus survivra au vent glacial
Et nous à toutes ces improvisations théâtrales !
@ Dominique AUTROU : Oui, d’ailleurs la séparation en « classes » devrait être prochainement réintroduite dans le métro, dit-on, afin de mieux « trier » la population laborieuse. 🙂
pas certaine que ma soupe soit meilleure… mais elle est mienne comme aurait dit je ne sais qui de fier
@ brigitte celerier : On en a soupé, de ce cuisinier ! 🙂
Qui sait ce que David Dufresne mijote, hasard de calepin grillé
Des potatoes sans tête mais en belles robes des chants
Oies blanches, canards laquais et autres indociles
Dans son resto clandestin, ses idéaux m’donnent fin
🙂
@ lyssamara : Oui, un flash-back au hasard ramène aussi à certains événements que la mémoire officielle ne saurait effacer… 🙂
Hâte de voir rouvrir les restos autorisés qui n’auront pas mis la clef sous la porte…
@ Francesca : la carte aura fait un régime minceur… 🙂
Ah ! Enfin un cale pain !
Je prendrai un Hot Seven Dog !
C’est dans ton jardin parisien ?
@ jean-yves : Les Hot Five ne sont pas mauvais non plus !
Oui, c’est le prunus de l’immeuble (côté jardin)… 🙂
« Sous les volets baissés », le petit-bourgeois redécouvre son chez soi, le matin, il va au bar de sa cuisine puis dans celui de son salon, et à l’heure du couvre-feu se précipite au resto de sa salle à manger…😉
Le bourgeois friqué, muni d’une attestation de railleries, pratique comme d’hab’ le « séparatisme » de classe dans des dîners à 500 euros. Il s’en vante, sûr de son impunité et sous le regard sévère du petit-bourgeois, le bourgeois friqué déclare narquois : « Poisson d’avril ! »…
Sous le pont du Canal le clodo chante Manu, pas le Président mais Chao ;
« Para burlar la ley
Perdido en el corazón
De la grande Babylon
Por no llevar papel. »
Robert Spire : Cuisine(s) et dépendances… 🙂
enfin le prunus !! (il gèle ce matin…)
@ PdB : juste un arrière-plan… 😉
Soupe glacée sous les ors de la république
Indigestion garantie de ces tergiversations politiques
Espérons que le prunus survivra au vent glacial
Et nous à toutes ces improvisations théâtrales !
@ mchristinegrimard :
Joli !
Le maître de la météo (comme de lui-même) va-t-il réussir à inverser le cours même du temps ?… 🙂
Étrange comme cette ode joyeuse et dansante peut être infiniment triste après lecture de ce poème.
@ Aunryz : l’écoute forcée du refrain « En même temps » produit sans doute, comme pour certains vaccins, des « effets secondaires »… 🙂
Il doit y avoir des attestations de première classe, avec repas « premium » et conversations d’affaires feutrées sous les ors…
@ Dominique AUTROU : Oui, d’ailleurs la séparation en « classes » devrait être prochainement réintroduite dans le métro, dit-on, afin de mieux « trier » la population laborieuse. 🙂