On partait de Paris pour Bâle dimanche 31 octobre matin, avec arrêt à Strasbourg, puis après une soirée et une nuit en Suisse et la matinée du lendemain à la Fondation Beyeler, on se dirigerait dans l’après-midi du lundi vers Belfort. Il suffirait de se laisser encore conduire tout du long : des voix d’hôtesses charmantes nous susurreraient les noms des arrêts ferroviaires et ceux des stations de tramways. Une main toute invisible dirigerait les convois sans qu’une bicyclette ou une trottinette en roue libre ne vienne nous barrer soudainement le passage.
La destination était à chaque fois sans détour, sans demi-tour, sans obstacle et aucun sens interdit ne se dressait devant notre étrave grise ou verte qui fendait impérialement et impérieusement la circulation : tout se déroulait comme sur des rails.
(gare de Strasbourg.)
(vers la Petite France.)
(images : cliquer pour agrandir.)
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