Cette première photo en perspective cavalière – comme aurait écrit André Breton – n’était qu’hôtelière : un simple regard jeté en surplomb, le matin gris du 1er novembre, permettait d’apercevoir la vie quotidienne qui reprenait son cours, les cyclistes leur voie et les nuages leur trajectoire hasardeuse.
Nous descendions alors à pied (d’autre rails se laissaient admirer dans une vitrine offerte à l’œil) vers le grand pont (« Mittlere Rheinbrücke ») qui nous mènerait une fois encore dans la banlieue de Bâle, mais en tramway gentiment trépidant, vers la Fondation Beyeler, ce musée comme expatrié mais lové dans un coin de verdure et diffusant son charme toujours si tenace.
(Bâle, 1er novembre. Photos : cliquer pour agrandir.)
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