(Paris, rue Marie-et-Louise, 10e, 30 janvier. Agrandir.)
Dans la rue (pas s’y fier) Marie-et-Louise, l’amoncellement des vélos – serions-nous enfin arrivés à Amsterdam ? – et puis la file d’attente devant la boulangerie – auraient-ils confondu avec un « barnum » de pharmacie ? – laissaient présager un midi purement dominical, avec le ciel bleu pour témoin et le poissonnier pour hameçon.
La trottinette venait donner finalement un peu de mouvement à l’ensemble, et tout était en place pour ce tableau instantané menant inexorablement à l’élection présidentielle attendue (10 avril) et à la réélection probable annoncée (24 avril) d’un candidat énarque ayant aboli lui-même l’institution qui l’avait conduit là où il était, en bout de cursus, parvenu : l’empyrée ou le « paradis » élyséen, d’où pouvoir gérer et ordonner à nouveau, mais avec modestie évidente, les affaires de la France, de l’Europe, du monde et de l’univers.
(idem.)
(Led Zeppelin, Immigrant Song)