Il est possible de faire dire, ou avouer, ce que l’on veut, ou désire, à une image, à un instantané photographique (moment saisi dans sa fugacité, immobilisé dans son élan ou son ataraxie), l’interprétation est laissée libre : mouvements, couleurs, cadrage, surprise ou banalité apparente. L’absence de légende sous une photo ou un gif permet alors de débrider le cours du regard.
En voici, sur un coup de dés, trois exemples. Le jeu se pratique dans la rue, comme aussi ailleurs, bien entendu.
(Paris, 31 janvier, rue du Faubourg-du-Temple, 10e, 11:53.)
(idem, 11:56.)
(Idem, quai de Valmy, 11:59. Agrandir les images.)
D.H.