La plage semble enserrée juste entre le clocher de l’église et le pignon à volets rouge de la maison : au bout de la route, le goudron tourne à gauche et le sable bifurque vers la droite. Depuis le saint lieu, vue imprenable sur la mer : aussi bien pour les occupants des tombes que pour les ombres des touristes ayant fréquenté l’Hôtel de la plage désormais abandonné. Le flux et le reflux les emporte, les murs acceptent des feuillages d’un vert persistant et un autre hôtel est devenu une sorte de refuge pour lézard(s). Libérée de la corde tirée à la main, la cloche sonne comme par pure intervention divine, sans prévenir. Au loin, la mer écoute et aime se remémorer, lorsque les vagues sont belles, cette musique terrestre.
(Saint-Michel-en-Grève, 29 avril.)
(La photo ci-dessus en dissimule une autre : cliquer.)
(Photos et gif agrandissables.)
(enregistrement réalisé in situ.)
D.H.
[ ☞ à suivre ]
et les pierres vont vers le ciel et s’y arriment
@ brigitte celerier : belle image ! 🙂
le clocher l’imposait
💙💙
@ christineovalarue : ^^^^^^^^^^
Étonnant que ces plages herbeuses ne soient pas détruites par les marées hautes de fort coefficients, c’est rare avec la remontée des eaux !
@ mchristinegrimard : pour tout comprendre, lire aussi la formidable BD qui a été consacrée à ce phénomène (avec François Fillon en guest star)… 😉
J’aime « tout » 🌸
@ josette hersent Poesies : c’et gentil, merci ! 🎻
C’est magnifique!
@ maudsebier : grand merci à vous ! 🌈
Fugacités. Des pelotes de nuages font saillir l’horizon. Un mur vert attire le bleu du ciel. Le cimetière en grève contre la retraite des terres face au puissant océan, fera un jour une croix sur l’éternité…😉
@ Robert Spire : oui… 🙂