Quand cette sculpture de Baselitz, dans une dernière salle de l’expo immense qui lui est consacrée, fait penser à une catapulte, on imagine qu’elle projette – comme de l’action painting – des flots de peinture rouge, noire, dorée ou violette en tous sens pour recouvrir, sertir, subvertir des silhouettes qui sont les restes de rêves éveillés ou de cauchemars diurnes et ainsi les sublimer dès l’instant déclenché de leur séchage.
Ici, parmi une centaine d’œuvres, je n’ai ni procédé à un « recensement » exhaustif ni établi un « catalogue » (il existe déjà) de l’ensemble exposé, beaucoup d’entre-elles restent donc à découvrir ou à revoir. Mon choix était purement subjectif et hasardeux, au fil du parcours pictural et sculptural proposé.
Dehors, ce jour-là, le Centre Pompidou domine encore de manière artistique la rue Beaubourg avec un autre monument au bout de la perspective dessinée.
(Paris, rue Beaubourg, 4 février, 17:23. Cliquer pour agrandir photos et gif.)
[ ☛ FIN ]