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Le 27 du mois dernier, j’ai déposé mon sac à dos au vestiaire du Centre Pompidou, j’avais envie de jeter deux yeux sur l’expo qui s’était ouverte deux jours auparavant pour une rétrospective des œuvres du peintre Hervé Télémaque.
Sans avoir fait attention, je me suis retrouvé au 6ème étage – le temps de filmer quelques plans durant les six secondes imparties par ce Vine décidément amusant – mais là, c’était la grosse artillerie avec Jeff Koons, donc je suis vite redescendu au 4ème étage où m’attendait cette brève aventure avec (Hervé) Télémaque.
J’ai toujours associé le nom de cet artiste, né en Haïti, avec les fameux voyages mythologiques du fils d’Ulysse et de Pénélope.
Il est vrai que son pinceau (l’expo n’est pas très longue à parcourir) tisse les toiles avec brio et variations, les styles se modifient les uns les autres comme dans un fondu enchaîné bien cadré : le côté surréaliste, le versant « Figuration narrative », l’influence d’Arshile Gorky, la dimension politique, les installations, les tableaux avec objets incrustés, le noir qui s’oppose soudain aux couleurs clinquantes du pop art… – Hervé Télémaque aime d’évidence naviguer tous azimuts.
(Toutes les photos peuvent être agrandies.)
[ ☛ à suivre ]