Cap sur l’Île d’Yeu, il suffisait de prendre hier matin le bateau à 9 heures, depuis Saint-Gilles-Croix-de-Vie, et ensuite de se laisser bercer durant une heure sur une mer d’huile (sardines pas loin).
L’embarcation se fraie facilement la route, on sent la puissance des moteurs en dessous. Une fois de plus, la météo s’est plantée, il fera beau toute la journée : ce genre d’erreur est sans doute préférable.
Et c’est la découverte – pour la deuxième fois – d’un petit paradis qui devrait bientôt se transformer comme l’île de Ré (si l’on en croit les prix de l’immobilier affichés dans les agences), en moins étendu, avec ses maisons aux volets bleus, ses cyclistes amateurs et les mouettes faisant office de drones de surveillance.
De Port-Joinville au Port-de-la-Meule, avec une simple idée de bus (on repart à 17 heures), on pratique l’autre traversée et puis apparaît la côte sauvage, ses rochers de mousse jaune, la chapelle, les rochers, les vagues répétées à l’infini et le ciel garni d’oiseaux qu’il faut toujours espérer de bon augure.
(toutes les photos sont agrandissables.)
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