Je remonte maintenant la rue Lepic (18e) et la pluie pique et colégramme. Il y a quand même des touristes, en ce jour férié du 8 mai (les scooters savent le célébrer à leur manière), et le café d’Amélie Poulain est bourré à craquer, c’est son fabuleux destin.
En fait, j’ai rendez-vous devant la galerie W dont les murs sont décorés, comme le tram de Montpellier, par celle qui laissa d’abord ses simples phrases « mystiques » ou mystérieuses, pochées à la peinture noire, sur les murs de Paris.
Le gérant et un aide sortent tout à coup, tandis que l’averse continue de plus belle, un grand tableau (environ 4 m x 3), style art-street, pour le faire miroiter sous la lumière du jour à un couple avec un enfant qui semble intéressé. L’œuvre est maintenue juste sous le store pour éviter les gouttes, mais le temps que je dégaine mon téléphone de la poche et le mette sur la fonction « photo », elle a déjà regagné l’intérieur du magasin pictural.
Et voilà que là-bas, je le reconnais, lui, malgré sa capuche.
(La photo ci-dessus en dissimule une autre qu’un clic rendra visible.)
(Toutes les photos sont agrandissables sauf une.)
(Count Basie, The Bee Queen)
[ ☛ à suivre ]