Des accrocs, par-ci par-là, dans le paysage de la ville ou peut-être des clins d’œil, comme si une autorité supérieure nous encourageait parfois à prendre pour objets comptants ces éléments étranges, inédits, insolites ou amusants qui, finalement, rendent la réalité plus distanciée, plus acceptable, plus aimable et peut-être plus adorable.
Le quotidien peut ainsi se surpasser, se décaler, s’élever, tout ça pour nous susurrer – à condition d’y prêter quelque attention – qu’il y a encore un espoir, une autre facette de l’entrevu(e) : d’un simple battement de cil, soulever « le dessous des choses » qui rendrait alors immédiatement notre vision non pas « apaisée » (cet adjectif surexploité, identique à un pansement Urgo utilisé à toutes les sauces) mais « réalisée » dans le double sens mis à jour, le mystère révélé, la beauté de la simplicité évidente cachée dans la complexité urbaine.
(Paris, 5 juin, rue Bichat, 10e.)
(avenue Parmentier, 11e.)
(avenue de la République et avenue Parmentier, 11e.)
(rue Oberkampf, 11e.)
(avenue de la République, 11e.)
(avenue Parmentier, 11e.)
(rue Deguerry, 11e. Cliquer pour agrandir.)
(Arvo Pärt, Spiegel im Spiegel, par Renaud Capuçon et Guillaume Bellom)
D.H.