(Paris, avenue Secrétan, 19e, 19 janvier, 09:34.)
Le paradoxe serait de contempler tous les engins électriques (voitures, motos…) devant stationner des heures durant pour se recharger à des bornes tandis que les usagers des moyens de transports personnels se déplaceraient facilement sans utiliser d’autre énergie que leurs muscles, à savoir les piétons, les cyclistes à l’ancienne, les trottinettistes ou planchistes à la jambe pulsatrice, les pratiquants du roller… : mouvement mécanique, immobilité électrique.
Il nous manque vraiment, dans le centre de Paris, les tramways ou les trolleys, avec leurs caténaires en toiles d’araignées, que l’on rencontre et emprunte à Bâle (Suisse) en nous électrisant de plaisir.
(Yusef Lateef, Eboness)
D.H.