Ces visages de femmes, comme tournés vers un autre profil (l’ovale en miroir des modèles d’Amedeo Modigliani), la courbure lisse reflétant une lune diurne incertaine, ce savon savant du polissage, cette élancée du creusement sans faire de dommages, ce geste-éclair de Brancusi, outillé, précis, chirurgical, qui pénètre dans la chair du bois, de la pierre, du marbre, du bronze…, tout tend à faire disparaître – puis réapparaître – comme transformé, transfiguré, transmuté ce qui était en réalité son noyau incandescent et infrangible : l’être même, l’âme d’un sourire fugitif, d’une vie en sillage de comète.
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D.H.
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