Ces visages de femmes, comme tournés vers un autre profil (l’ovale en miroir des modèles d’Amedeo Modigliani), la courbure lisse reflétant une lune diurne incertaine, ce savon savant du polissage, cette élancée du creusement sans faire de dommages, ce geste-éclair de Brancusi, outillé, précis, chirurgical, qui pénètre dans la chair du bois, de la pierre, du marbre, du bronze…, tout tend à faire disparaître – puis réapparaître – comme transformé, transfiguré, transmuté ce qui était en réalité son noyau incandescent et infrangible : l’être même, l’âme d’un sourire fugitif, d’une vie en sillage de comète.
(Cliquer pour agrandir les photos.)
D.H.
[ ☞ à suivre ]
la beauté, la pureté et la sensualité de ses oeuvres (aimerais même sans le petit sourire de votre jeu avec les mots, l’amusement de « ce savon savant du polissage » entre autres amenant sourire sans négliger le sens 😉
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@ brigetoun : le sourire (comme celui du célèbre chat) se devrait d’être inséparable de l’art… 🙂
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oui 🙂
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« Totem abstrait « et « l’âme d’un sourire fugitif « expriment bien l’impression laissée par l’œuvre de Brancusi.
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@ Pierre Nestor : une impression en taille-douce. 😉
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C’est d’une sensualité ! J’aime ces figures pour le peu de littérature qu’elles évoquent, pour le côté instinctif du geste, rétifs à toute analyse. J’irai, merci pour ces chroniques Dominique.
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@ Rita DR : « Vaut le détour » et l’envol… de l’imagination ! 🙂
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Un très beau commentaire pour ces œuvres épurées et sensuelles.
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@ maudsebier : sans vouloir « rivaliser » avec les œuvres elles-mêmes, juste ce qui me passe par la tête en les revoyant quand je mets leurs photos en ligne sur ce blog… (merci à vous !). 🙂
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