(Photo extraite de la suite publiée ce matin par Libération. Cliquer pour agrandir.)
Hier soir, on a pu voir en direct, notamment sur BFMTV, la prise d’assaut du Capitole à Washington par les hordes néo-fascistes de Trump, chauffées à blanc par un discours du président battu et pris dans une sorte d’inquiétant delirium tremens.
Après l’intrusion à l’intérieur même de la Chambre des représentants et de celle du Sénat – la police étant visiblement débordée et non préparée à cette « insurrection » – Joe Biden a demandé solennellement à Trump de s’adresser à ses partisans pour mettre un frein à cette action anti-démocratique.
Le grand blond aux idées noires a dû s’exécuter dans une vidéo télévisée (ses comptes Twitter et Facebook ont été suspendus) et reconnaître ainsi la défaite de son ultime essai pour remettre en cause, par la force déchaînée de centaines d’hurluberlus sans conscience, les résultats de l’élection qui ont placé Joe Biden sur le siège de président des USA.
Le chaos, le saccage, l’irrespect, la violence ont régné sur la capitale américaine : nouveau remake, en moins soft, du film d’Otto Preminger Tempête à Washington (1962, avec Henry Fonda et Charles Laughton).
Ces images doivent nous interpeller sur les conditions d’exercice du pouvoir personnel et ses dérives. La leçon dépasse de loin les événements qui se sont produits de l’autre côté de l’Atlantique.
D.H.
Métronomiques 