Samedi après-midi, juste avant d’aller voir le film Les Chiens errants, je m’étais baladé sur la piazza Beaubourg. La pollution ne semblait gêner personne (mais la salle de cinéma était pleine, au début de la séance à 15 h 40).
À chaque fois, devant le Centre Pompidou, je me dis que ce lieu en pente douce est une belle invention : les pavés y sont aussi agréables qu’une pelouse. On peut même admirer les affiches des expos sans être obligé d’aller leur rendre visite.
Une sorte de liberté légère ou ailée semble régner ici. Le plaisir apparaît toujours en repassant par Beaubourg.
(Cliquer ou bouger les photos pour agrandissement.)
(Clark Terry, Boomerang)
simplement OUI
et oui à cette pente (pas si douce que ça)
et merci pour les photos qui m’ont fait croire un instant que j’y étais
@ brigetoun : les photos peuvent faire voyager (sans pollution)…
C’est un endroit vraiment agréable, avec cet équilibre prodigieux entre la place-amphithéâtre et cet édifice qui ressemble moins à une architecture contemporaine qu’à une juxtaposition spatiale d’objets récupères depuis l’architecture « moderne » du passé mais empruntés aussi des « tuyaux » de toutes les tailles qui font partie de la gloire et de la tradition de Paris. Et c’est là la touche de génie !
@ biscarrosse2012 : toujours amusant de voir comment cet édifice a été vilipendé lors de sa construction (« la raffinerie », « l’usine », « la tuyauterie »…). Les critiques n’y allaient pas, entre autres, piano.
« recommander aux enfants et aux personnes sensibles des activités calmes » est bien l’attitude de nos contemporains, précautionneux, idiots et communicants… Quelle belle vie municipale ! (en attendant, pas de nouvelle du 777 malaisien ? ) (et enfin « amour pas mort !!! » non mais…) merci pour la musique…!
@ PdB :
– j’ai l’impression que ces centaines de panneaux lumineux Decaux gaspillent un peu d’électricité.
– « 777 » : téléphoner aux tours de contrôle de Roissy et Orly.
– les graffiti expriment des opinions dont l’auteur des photos ne saurait être tenu pour responsable. Toute modification de ceux-ci peut être effectuée sur place.
🙂
Même impression accentuée par la vue qu’on en a de l’escalator. Vous nous aviez offert de très belles photos de la « piazza » au fur et à mesure que vous vous éleviez dans le tunnel vitré de la façade Beaubourg. Les places sont les clairières de la ville, traversées, habitées de passants dolents.
@ Christiane : « Les places sont les clairières de la ville » : je retiens l’expression, merci !
Merci, Dominique, pour ces images vivantes et suspendues…Un beau mélange de ciel et fer, de vols et de pierre, de songes et de réalité: le deux côtés de la vie… que tu appelle, justement, musicalement, « liberté légère »… Le fer n’est pas si lourd !
@ claudiapatuzzi : apercevoir le fer ailleurs…
J’aime cet endroit maintenant qu’il a pour moi une ancre positive… Quelles belles images qui donnent envie d’y revenir, encore et encore…
@ Blue : c’est un musée vivant même à l’extérieur !
vous avez le coup d’oeil 😉
@ gballand : il suffit de l’ouvrir… (par moments).