J’ai marché dans ces rues du Plessis-Robinson, désespérément vides, comme figées après une vitrification nucléaire ou un arrêt du cœur.
Parfois, je téléchargeais dans ma tête une musique de Sun Ra, sans doute à cause de cette vision antérieure, dans le parc, d’une inquiétante étrangeté.
A la fin de ma balade, je remontai la rue en direction du parking situé en face du grand cèdre du Liban : il suffisait parfois d’une simple inscription sur un blouson pour être transporté ailleurs.
L’esprit se laisse prendre, n’importe quand, à toutes sortes de leurres.
(Toutes les photos peuvent être agrandies.)
(Sun Ra, Angels and Demons)
[ ☛ FIN ]
et l’esprit de Dominique Hasselmann derrière son regard réenchante les lieux à la rectitude ingrate
@ brigetoun : c’est surtout le « cœur de ville » qui m’a produit cette impression bizarre…
une ville comme un décor…le film y dormant encore
@ annaj : il ne faisait pas partie de la sélection à Cannes…
j’y aurais pourtant bien tourné un film à la façon Goretta Tanner lenteur et pesanteur de la vie ordinaire 😉
@ annaj : vous connaissez maintenant l’adresse.
Tout cela sans croiser une Lotus Seven, numéro 7 bis ?
@ nanamarton : elle est passée comme une fusée…
Quand les humains s’absentent, le coeur se trouble…
@ gballand : ou alors… traverser l’Atlantique !
La solitude n’est qu’un état d’esprit, il suffit de changer de blouson pour rêver à New York ou d’écouter Sun Ra pour partir sur un autre planète, et dans la tête volent des milliers d’oiseaux.
@ mchristinegrimard : on peut aimer le croire !
Quelle charmante petite bourgade à l’édile si entreprenant…!!! (j’espère que ce n’est pas toi qui a piétiné ses plantes-bandes – première photo – hein…)
Merci, je ne peux répondre sur mon blog depuis mon téléphone… Mais je peux lire les coms… et merci pour le tien !
Envoyé depuis mon Samsung Galaxy Ace d’Orange
@ PdB : ça ressemblerait plutôt, vu la pointure, à Godzilla !
Nous partageons ton regard, tes pas, tes réflexions, comme si nous étions là, en train de nous y promener nous-mêmes !
@ biscarrosse : je te renvoie le compliment pour tes vues récentes et poétiques de Turin ou Bologne…
Heureusement l’inquiétante étrangeté cohabite avec le vert puissant du grand cèdre du Liban, au loin… !
@ claudiapatuzzi : oui, une sorte de palmier de Cannes !