Je ne me souvenais pas d’avoir jamais vu cette statue au ras des pâquerettes du Musée de l’Histoire de l’Immigration, Porte dorée, à Paris (12ème). J’ai même connu son ancienne dénomination, « Musée des arts africains et océaniens » – un jour j’avais pris en photo, avec mon Yashica 6 x 6 argentique, Jean-Marie Tjibaou, venu visiter le palais : il fut assassiné quelque temps après, le 4 mai 1989, à Ouvéa – puis j’ai découvert à plusieurs reprises des expos sur tous ces étrangers qui ont participé aussi à l’essor de la France.
Mais le nageur créé par Diadji Diop en 2010 me semble, devant le musée, quelque peu décalé : ceci n’est pas une piscine olympique, quoi qu’en dise Rachida Dati.
Il est vrai que le matraquage médiatique et sécuritaire, dont le gouvernement bat la mesure, sonne de plus en plus à l’approche des JO. Le « ludisme » étatique ira-t-il jusqu’à l’obligation imposée aux citoyens de regarder le spectacle (« C’est une fois tous les cent ans », vient de déclarer notre aimable Président, au cours d’une très brève interview donnée à RMC et BFMTV lundi dernier) ? Des contraventions seront-elles dressées pour punir ces récalcitrants devant le barnum sportif, publicitaire et mondialisé ? Tout ceci n’est évidemment que de la science-fiction.
(Photos et gif du 11 avril. Cliquer.)
D.H.
Métronomiques 