Si les animaux s’attroupent, finalement, c’est qu’ils représentent pour Brancusi des formes géométriques ou douces (comme le coq avec sa crête, les tortues sans écailles, les poissons sans arrêtes, les oiseaux dans leur élan, les phoques avec leurs contours lisses…) et montrent et rattachent une sorte de lien « naturel » avec ce qui est humain.
Au-dessus de nos têtes, le ciel se laisse envisager avec des échelles ou des « colonnes », comme celle, « sans fin » (frôlant les trente mètres de haut), que l’artiste inaugura en Roumanie en 1938 pour rendre hommage aux morts de la guerre 1914-1918.
Le geste se propulse ainsi dans l’azur et la sculpture, dans ses différentes inventions, est un « véhicule » tangible pour le regard et le sentiment : la constance de Brancusi vise à jouer avec une certaine approche de l’absolu. L’évidence, dans le silence, fait le reste.
(Toutes les images sont agrandissables d’un seul mouvement.)
D.H.
[ ☞ FIN ]
la fin c’est dommage mais la fin avec les colonnes sans fin pour nous hisser c’est bien – merci Dominique
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@ brigetoun : merci d’avoir suivi l’ensemble ! 🙂
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bien belle visite en effet – merci
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@ PdB : souvent je me pose la question : est-ce utile vu le nombre d’articles sur telle ou telle expo ? Mais ensuite, je réponds : je donne juste mon avis (car j’en ai le désir) et c’est l’expo qui l’a motivé ! 🙂
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Belle découverte !
Merci pour ce partage.
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@ patrickl7 : merci pour votre « compagnonnage » fidèle ! 🙂
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Je ne romprai donc pas le silence si ce n’est simplement pour dire merci beaucoup, Dominique, pour cette immersion dans l’œuvre de Brancusi (c’était dense et passionnant).
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@ claudinechapuis : c’est en revoyant mes photos que j’ai pensé qu’il fallait quand même que je leur ajoute un petit commentaire… sur ce que j’avais ressenti. Merci à vous ! 🙂
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Je ne sais point ce que mon ancêtre mort au tout début de cette guerre en aurait vraiment pensé.
Il était réfugié en ses guêtres ; derrière un remblai de chemin de fer ; face aux arrivants embusqué.
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@ lacoterie41 : l’art remblaie tous azimuts… : -°/°-
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Lard en Blaisois.
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L’artichaut du bois.
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Merci Dominique, comme je l’ai déjà écrit, je ne suis pas allée voir l’expo pendant mon court passage, ton reportage et tes photos m’ont quand même permis d’en saisir quelques beaux éclairs. En revanche, je suis allée marcher le long du canal dans sa partie sans voiture. Quel plaisir ! Paris serait si agréable sans les pétarades.
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@ Zoë Lucider : oui, des villes totalement sans voitures, on attend les bus en nombre pour les remplacer ! 🙂
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Très apaisantes, ces formes fermées et lisses, je trouve, tout dans l’élan, dans le geste non réfléchi et généreux.
Bonne soirée Dominique
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@ Rita DR : les courbes mènent à l’abstraction. Il suffit de les suivre, du regard ou de la main… 🙂
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Il y a une sculpture au bord de mon chemin ;
qui est faite de bois pour la voir sous la main.
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@ lacoterie41 : le bois s’exécute. 🙂
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Et du haut-bois n’est l’uppercut.
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Grand merci encore pour cette belle visite (que j’effectue un peu tard ce soir mais avec le même plaisir que les jours précédents.)
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@ maudsebier : votre billet d’excuse est accepté, le temps l’a sculpté amicalement. 😉
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